À 38 ans, Leighton Meester entre dans une nouvelle phase de sa vie professionnelle et personnelle. Révélée au grand public par son rôle emblématique de Blair Waldorf dans Gossip Girl, l’actrice américaine revient aujourd’hui sous les projecteurs avec une série de projets ambitieux, portée par une confiance retrouvée.
Une carrière qui redémarre avec audace
“Je me sens enfin bien dans ma peau”. C’est sous ses mots soufflés dans une interview accordée à The Hollywood Reporter que Leighton Meester a confirmé son retour à l’écran. Une déclaration simple, mais puissante, qui illustre parfaitement ce moment charnière de sa carrière.
Alors que certains l’avaient un temps perdue de vue, Leighton Meester réinvestit les postes de télévision. Elle est actuellement en pleine tournée promotionnelle pour Good Cop/Bad Cop, une série décalée diffusée sur The CW (et disponible sur Prime Video depuis le 15 juin), où elle incarne une policière contrainte de faire équipe avec son frère, joué par Luke Cook, dans un duo aussi conflictuel qu’inattendu.
Ce projet signe son grand retour à la télévision grand public, après sa participation à la comédie Single Parents en 2018. Mais ce n’est pas tout : elle a également rejoint le casting de la saison 2 de The Buccaneers sur Apple TV+, une adaptation libre et féministe d’un roman inachevé d’Edith Wharton, tournée en Écosse. Elle répond aussi présente dans une série HBO encore sans titre, imaginée par la comédienne Rachel Sennott, qui parodie la superficialité des influenceurs de Los Angeles. Bref, elle ne chôme pas et se détache doucement de cette Blair qui lui colle à la peau.
Une résilience discrète face à l’adversité
Derrière ce regain d’activité se cache une période difficile, que l’actrice évoque sans détour. Victime avec son mari, l’acteur Adam Brody, et leurs deux enfants de l’incendie des Palisades à Los Angeles, elle admet avoir traversé des semaines épuisantes. “Je n’arrivais même plus à regarder la télévision en fin de journée, je dormais juste pour survivre”, confie-t-elle à THR. Pourtant, loin de se laisser submerger, Meester choisit de rebondir. Sa capacité à poursuivre ses projets, malgré les turbulences personnelles, démontre une force tranquille et inspirante.
Une maturité assumée
À l’aube de la quarantaine, Leighton Meester revendique un rapport au travail et à soi beaucoup plus apaisé. “Je suis plus sélective, mais aussi plus audacieuse”, explique-t-elle. Elle se montre aussi plus encline à l’autodérision, en témoigne son rôle de “momfluencer” dans la prochaine saison de Nobody Wants This, une série Netflix où elle partage l’affiche avec son mari. “Parfois, je le regarde jouer et j’oublie que c’est mon mari”, plaisante-t-elle dans un rire.
Ce second souffle professionnel s’accompagne d’un sentiment de légèreté retrouvée. Comme elle le raconte en évoquant sa fascination pour la série Friendship de Tim Robinson, elle continue à explorer les limites de l’humour et de l’inconfort, tout en affirmant une personnalité de plus en plus libre.
Voir cette publication sur Instagram
Un message fort pour les femmes
Le parcours de Leighton Meester est loin d’être un simple retour en grâce hollywoodien. Il incarne surtout une évolution personnelle que de nombreuses femmes peuvent reconnaître : apprendre à s’écouter, à ralentir quand c’est nécessaire, à choisir des projets alignés avec ses valeurs, et à embrasser ses vulnérabilités. Loin des pressions de ses débuts, elle avance désormais à son rythme, en accord avec elle-même.
Sa déclaration, “je me sens enfin bien dans ma peau”, résonne comme un écho puissant dans une industrie souvent cruelle avec l’âge et les transitions de vie des femmes. En assumant pleinement ses choix, en continuant d’explorer de nouveaux rôles et en partageant ses doutes avec sincérité, Leighton Meester rappelle que l’épanouissement ne se mesure ni à la notoriété ni à la jeunesse, mais à l’alignement entre ce que l’on est et ce que l’on fait.