En 2008, lors d’un échange à Clarence House avec Boris Johnson, la future reine Camilla a révélé un épisode longtemps tu de son adolescence. À l’âge de 16 ou 17 ans, alors qu’elle se trouvait seule dans un train en direction de Paddington, un homme entreprend de l’agresser. Se souvenant du conseil de sa mère, elle enlève alors sa chaussure et assène un coup de talon dans les testicules du prédateur, échappant ainsi à l’agression.
Un acte de sang-froid et d’instinct vitale
Arrivée à destination, Camilla court prévenir la police et le personnel de gare. L’homme est aussitôt arrêté, marquant la fin d’un épisode aussi traumatisant qu’exemplaire pour des générations de femmes. Son geste, plein de sang-froid, illustre la force transmise par l’éducation maternelle et l’importance de l’instinct de survie.
Un récit à l’origine d’un engagement social
Selon ses proches, Camilla aborde cet épisode avec ses amis, non par honte mais parce qu’elle estime que l’expérience des autres doit être mise en avant. Cette épreuve a contribué à façonner son implication auprès des associations dédiées à la lutte contre les violences sexuelles, dont SafeLives. Son témoignage lors d’un échange à Clarence House avec Boris Johnson, loin d’être isolé, rappelle l’universalité du danger et la nécessité pour chaque femme d’avoir des outils et du soutien.
Camilla, symbole de résilience et de solidarité
Devenue reine consort, Camilla poursuit son engagement aux côtés des victimes de violences conjugales et sexuelles. Elle se mobilise pour « une meilleure prise en charge et la création de lieux d’accueil en Grande-Bretagne », apportant son soutien tant par des actions concrètes que par des mots de réconfort à d’autres victimes.
Ce récit poignant révèle une facette intime de la personnalité de Camilla et met en lumière la force des femmes face à l’adversité, tout en nourrissant une réflexion sur la prévention et la transmission de gestes essentiels.