Connue pour son rôle d’Annie January, alias Starlight, dans la série à succès « The Boys », Erin Moriarty a récemment pris la parole sur Instagram pour partager une nouvelle intime. Elle souffre de la maladie de Basedow (Graves’ disease), une pathologie auto-immune qui affecte la glande thyroïde.
Une lueur qui revient
« Il y a un mois, on m’a diagnostiqué la maladie de Basedow. En moins de 24 heures après le début du traitement, j’ai senti la lumière revenir. Elle ne fait que croître depuis », a-t-elle écrit. Des mots simples mais puissants, qui témoignent d’un véritable soulagement après une période de souffrance physique et psychique.
Dans sa publication, Erin Moriarty partage aussi un échange bouleversant avec sa mère. « Je suis sérieuse ; j’ai vraiment besoin de soulagement. Je me sens nauséeuse ce soir. Je me sens mal et tellement déconnectée de moi-même. Je ne peux pas vivre comme ça pour toujours ».
i’ll never forgive the people who were absolutely horrible to erin moriarty about her appearance (she’s beautiful anyway) when she’s been dealing with an autoimmune disease.
— shan 🕸️ (@grveyardgirl) June 13, 2025
Une maladie souvent silencieuse
La maladie de Basedow est une « affection auto-immune dans laquelle le système immunitaire s’attaque à la thyroïde ». Ce qui entraîne une production excessive d’hormones thyroïdiennes. Elle touche majoritairement les femmes, souvent avant 40 ans, et peut provoquer une multitude de symptômes, qui se confondent avec d’autres. Perte de poids rapide, fatigue intense, nervosité, palpitations, et parfois des troubles oculaires. Ces signes ne sont pas toujours l’expression d’un quotidien trop intense.
Erin Moriarty insiste sur la diversité des manifestations de la maladie. « Une maladie auto-immune se manifeste différemment chez chacun. Votre expérience sera différente de la mienne. Peut-être grandement, peut-être subtilement ». Une précision importante, qui invite à la vigilance sans tomber dans l’auto-diagnostic.
« N’attendez pas que ça empire »
L’actrice revient également sur l’erreur qu’elle a failli commettre. « Si je n’avais pas tout mis sur le compte du stress et de la fatigue, j’aurais pu détecter ça plus tôt ». Son témoignage fait écho à celui de nombreuses femmes, souvent conditionnées à minimiser leur douleur ou à considérer l’épuisement comme une norme.
Elle encourage donc les personnes qui ressentent un mal-être persistant à consulter : « Si votre lumière faiblit, même légèrement, faites-vous examiner. Ne vous forcez pas à ‘tenir bon’ ou à transcender la souffrance ; vous méritez de vous sentir bien. La vie est déjà assez dure comme ça ».
Une prise de parole précieuse
Dans un monde où la santé mentale et physique est encore trop souvent taboue – surtout chez les femmes jeunes et actives – la transparence d’Erin Moriarty fait figure de geste courageux. Son message va bien au-delà de la sphère des fans de « The Boys ». Il rappelle qu’écouter son corps, reconnaître ses limites, et demander de l’aide n’est pas un signe de faiblesse, mais de lucidité.
En attendant la cinquième et dernière saison de la série qui l’a révélée au grand public, Erin Moriarty se reconstruit, un jour à la fois. Avec, désormais, une voix plus forte, et une lumière intérieure qu’elle n’est plus prête à laisser s’éteindre. Derrière l’actrice solide se cache avant tout une humaine, fragile mais combative.