David Beckham a beau être l’une des figures les plus emblématiques du football international, à la maison, c’est une autre facette de lui qui fait parler. Loin des terrains, c’est son besoin constant d’ordre et de contrôle qui fait visiblement parfois lever les yeux au ciel dans sa famille. Le 7 avril dernier, à l’occasion du lancement de sa marque de compléments alimentaires IM8, l’ancien footballeur a évoqué avec franchise et une pointe d’autodérision son perfectionnisme quotidien. Une habitude devenue un véritable rituel… mais qui n’est pas sans conséquences pour ses proches.
Un perfectionnisme assumé (mais épuisant)
Lors d’une table ronde organisée en Floride autour du lancement d’IM8, David Beckham s’est exprimé sur un aspect très personnel de sa vie : son obsession pour le rangement et l’organisation. Une manie qu’il ne cache plus et qu’il relie à un trouble obsessionnel compulsif (TOC) reconnu.
« Je suis très organisé, à tel point que c’est fatiguant tous les jours, justement parce que je suis très carré », a-t-il confié. Ce sens de l’ordre dépasse le simple goût pour la propreté : chez lui, tout doit être parfaitement à sa place, aligné, symétrique. Une exigence qu’il s’impose à lui-même, mais qui finit aussi par déborder sur les autres.
Avec humour, il admet en effet : « Ça agace parfois ma femme. Ça agace aussi parfois mes enfants ». Victoria Beckham, habituée aux déclarations franches de son mari, ne manque pas de souligner régulièrement son obsession du détail, parfois au détriment de la spontanéité du quotidien.
Le TOC de l’ordre : une réalité bien connue du public
Ce n’est pas la première fois que David Beckham évoque ses troubles obsessionnels compulsifs. Dès 2006, il avait révélé dans les médias qu’il ressentait le besoin de tout organiser « en ligne droite » et « par paires ». Cette attention excessive à l’agencement se manifeste notamment à travers de petits gestes répétitifs : ajuster la position d’un objet, vérifier l’éclairage, nettoyer une surface déjà propre.
Dans le documentaire Netflix « Beckham », sorti en 2023, il revient sur ce comportement, en expliquant qu’il suit une routine précise avant de se coucher : « Quand tout le monde va se coucher, je fais le tour de la maison et je nettoie les bougies, je règle les lumières à une intensité précise, et je fais en sorte que tout soit propre et organisé ». Ce besoin de contrôle visuel et sensoriel, s’il peut être source de satisfaction pour lui, devient parfois un sujet de taquinerie ou d’irritation pour ses proches.
Une dynamique familiale entre rires et soupirs
David Beckham ne manque pas d’humour pour évoquer les réactions de ses enfants face à son obsession de l’ordre. Il raconte que la phrase qu’il entend le plus souvent à la maison est : « Sans papa, rien ne serait rangé, rien ne serait organisé et ils oublieraient des choses ».
Derrière ces remarques, se cache toutefois un équilibre que la famille semble avoir trouvé avec les années. Entre admiration et exaspération, chacun compose avec cette facette de la personnalité du père de famille. Victoria Beckham, connue pour son sens du style et de l’esthétique, semble partager en partie ce goût du contrôle, bien qu’elle ne le vive pas aussi intensément que son époux.
Cette dynamique, tout en légèreté, montre que même les figures publiques les plus iconiques sont aussi confrontées à des ajustements au sein du foyer, comme n’importe quelle famille.
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Quand le souci du détail devient une marque de fabrique
En lançant sa marque IM8, David Beckham ne s’éloigne pas de cette quête de précision et d’équilibre. Le nom même de la marque reflète cette idée d’un corps et d’un esprit bien organisés, centrés sur la performance et le bien-être. Cette nouvelle aventure entrepreneuriale s’inscrit donc dans la continuité de son image : celle d’un homme discipliné, structuré, et attentif à chaque détail.
S’il admet que son perfectionnisme est parfois pesant, David Beckham semble en avoir fait une force, à condition qu’il soit compris et accepté par ses proches. Sa transparence sur le sujet contribue aussi à normaliser les discussions autour des TOC, souvent mal compris ou stigmatisés.
Ce que David Beckham partage n’est finalement pas une « excentricité de célébrité », mais un aspect profond de sa personnalité, lié à un trouble reconnu. En parler publiquement, sans tabou et avec humour, permet de mettre en lumière une réalité que vivent de nombreuses personnes : celle d’un besoin de contrôle qui dépasse le simple confort personnel. Si cette manie peut irriter ponctuellement ses proches, elle fait aussi partie de l’homme qu’ils aiment – un homme organisé et profondément attaché à son équilibre intérieur.