Peur de montrer ses jambes : apprenez à dépasser vos complexes

Le printemps-été est enfin là ! Mais avec le retour des beaux jours, on doit aussi déplorer le retour de nos complexes. Avoir peur de montrer ses jambes à la sortie de l’hiver est assez commun que ce soit chez les femmes rondes ou les femmes minces. On vous aide aujourd’hui à dépasser ce complexe pour un été placé sous le signe de la sérénité.

Mourir de chaud ou mourir de honte, quand nos complexes nous font vivre un enfer

Avoir des complexes quand on est ronde est malheureusement monnaie courante. On regrette nos bras trop mous, trop gros. On déteste notre ventre et ses bourrelets. On cache nos mollets trop forts et nos cuisses pleines de cellulite.

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Just catching some rays ?☀️

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On finit par ne plus habiller notre corps mais par le cacher. Montrer ses jambes est un tel complexe chez certaines qu’elles ne quittent pas leurs jeans même en été alors que les températures sont caniculaires. Elles préfèrent mourir de chaud plutôt que mourir de honte…

Ici il ne s’agit pas seulement de se priver de porter des vêtements que l’on aime. On se prive aussi de confort, de liberté et même plus, on se prive d’être qui l’on est vraiment et cela doit cesser.

Des jambes pas « comme il faut », et alors !

Si certaines ne veulent plus dévoiler leurs jambes, c’est qu’elles pensent tout simplement qu’elles n’en ont pas le droit. Elles ont intériorisé que tout ce qui n’est pas parfait doit être caché. Seules les femmes minces aux jambes interminables, bronzées mais surtout sans cellulite et veines apparentes semblent être autorisées à porter des shorts…

Le corps des femmes ne peut être montré que s’il est beau, désirable, acceptable… Dans le cas contraire on se moque d’elles et c’est bien ce qui nous pousse à nous cacher. Le plus déplorable c’est que l’on finit par penser que c’est nous qui avons envie de mourir de chaud en portant des jeans en été car c’est de notre faute si l’on est complexées.

Cette façon de penser n’a plus lieu d’être. Si vous avez chaud en été, portez des vêtements adaptés sans vous faire de souci à l’idée de montrer vos jambes. Si vous craquez sur une petite robe mais qu’elle est un peu courte, ne vous privez plus au motif qu’à cause de votre cellulite ou de vos mollets forts vous n’avez pas le droit de porter ce genre de modèle. Faites-vous plaisir !

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Messy hair & covered in sand is my aesthetic ??

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C’est aux autres de s’habituer à voir des « défauts » et à les accepter. Ce n’est pas à vous de vous priver de votre liberté et même plus, de votre droit à vous habiller et à vivre comme vous l’entendez. Rebellez-vous !

Apprendre à ne plus avoir peur de montrer ses jambes

Parce qu’il n’est pas si simple de perdre ses mauvaises habitudes, on vous propose de commencer doucement à dévoiler vos jambes. À la mi-saison et en hiver, habituez-vous à porter des jupes ou des robes avec des collants noirs.

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À l’arrivée des beaux jours, osez les jupes et robes fendues ou mi-longues faciles à assumer. On se sent souvent plus à l’aise lorsqu’on les porte avec des chaussures plates au début. On peut ensuite oser les talons quand on assume davantage.

L’idée, c’est de s’habituer progressivement à avoir les jambes nues. On peut même essayer chez soi au début. On sait toutes en effet que lorsque l’on n’a pas exposé ses jambes depuis longtemps, les dévoiler sans collants peut nous mettre mal à l’aise et même nous faire une drôle d’impression au début. On va donc essayer de chasser cette sensation en s’habituant à montrer ses jambes.

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Vous pouvez également vous aider d’huile scintillante ou de crème teintée qui habilleront délicatement vos jambes et vous donneront confiance.

Dans tous les cas souvenez-vous de ça. Personne ne vous force à montrer vos jambes, mais personne n’a le droit non plus d’attendre de vous que vous les cachiez. Vous avez des défauts de peau et alors ?! Est-ce grave, est-ce dangereux, est-ce un crime ? Vous avez le droit de ne pas être parfaite ! La seule question à vous poser est : de quoi ai-je envie ? Le reste n’a pas d’importance.

Carole Guidon
Carole Guidon
Les rondeurs ne sont pas synonymes de laideur. Le corps gros n'est pas forcément un fardeau. Moi-même, je suis une jeune fille ronde et épanouie qui s'assume. J'aime la vie et les plaisirs simples. Et j'ai à cœur de militer au quotidien contre la grossophobie qui gangrène notre société. Derrière chaque corps se cache une histoire, heureuse ou douloureuse, mais toujours unique, qu'on gagnerait à accueillir avec respect et humilité.
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