Voici pourquoi caresser un chien est bon pour votre cerveau

Les animaux nous apportent tellement d’amour et de joie au quotidien qu’on ne peut que leur rendre la pareille. Pour beaucoup d’entre nous, il n’y a d’ailleurs rien de mieux que de passer du temps avec son.a chien.ne. Mais saviez-vous que ce moment de partage et de caresses à gogo peut être très bénéfique pour votre santé ? Une récente étude scientifique affirme en effet que caresser un.e chien.ne est bon pour notre cerveau. Explications.

Les animaux font du bien à notre cerveau

Comme l’explique les chercheur.se.s de l’université à Bâle en Suisse, à ce jour « les associations neurologiques de l’interaction humaine avec les animaux ont été peu étudiées ». Face à ce constat, iels ont décidé de se pencher sur le sujet en observant les modifications de l’activité cérébrale humaine en présence d’un.e chien.ne. Cette étude, parue dans la revue Plos One le 5 octobre dernier, nous apprend qu’en plus d’être les meilleur.e.s ami.e.s de l’homme, les chien.ne.s pourraient aussi améliorer l’activité cognitive de notre cerveau lors des sessions caresses. Fantastique n’est-ce pas ?

Le cortex préfrontal du cerveau est une zone qui joue un rôle dans le traitement des interactions sociales entre animaux humains (nous) et animaux non humains (les chien.ne.s par exemple). L’étude des chercheur.se.s de l’université à Bâle s’est ainsi concentrée sur cette zone en mesurant son activité.

Une activité cérébrale préfrontale plus importante

21 humain.e.s volontaires ont participé à 6 séances « animalières ». Les participant.e.s ont été en contact avec un.e chien.ne durant 3 séances : un Jack Russell Terrier femelle de 6 ans, un Goldendoodle femelle de 4 ans et un Golden Retriever de 4 ans. Iels ont ensuite interagi au cours de 3 autres séances avec un lion en peluche dans lequel était insérée une bouillotte. Le but : simuler la sensation d’une fourrure, la température corporelle et le poids d’un.e chien.ne.

« Chaque session comportait 5 phases de 2 minutes avec une intensité croissante de contact avec le.a chien.ne ou l’animal en peluche », ont précisé les chercheur.se.s. Tout au long de l’expérience, l’activité du cortex préfrontal des cerveaux humains a été mesurée. Cette mesure a été effectuée à l’aide d’une technologie de neuro-imagerie infrarouge.

« Nous avons choisi d’étudier le cortex frontal, car cette zone du cerveau est impliquée dans plusieurs fonctions exécutives, comme l’attention, la mémoire de travail et la résolution de problèmes. Mais elle est également impliquée dans les processus sociaux et émotionnels », a détaillé Rahel Marti l’auteur principal de l’étude, dans un courriel adressé à CNN

Résultat ? D’après les chercheur.se.s, l’activité cérébrale préfrontale était plus importante et augmentait lorsque les participant.e.s interagissaient avec les chien.ne.s. Cette activité était aussi plus importante lors des caresses. Lors des interactions avec l’animal en peluche, rien de particulier n’a eu lieu.

« Cela suggère que les interactions avec un.e chien.ne peuvent activer des processus attentionnels plus forts et susciter une plus grande excitation émotionnelle pour l’Homme. Caresser un.e chien.ne est donc bon pour le cerveau », expliquent les scientifiques

Vers une thérapie canine ?

Les résultats de cette étude confirment ainsi les bienfaits thérapeutiques des animaux, précisément des chien.ne.s sur l’Homme. Dans certains centres hospitaliers, les animaux sont déjà considérés comme une « voie thérapeutique ». Ils rendent visite aux patient.e.s pour des séances de câlinage.

Cette étude pourrait ouvrir la voie à de nouvelles études expérimentales. En effet, les chien.ne.s pourraient plus largement accompagner les patient.e.s souffrant de problèmes physiques ou mentaux. Les chercheur.se.s citent notamment les personnes en déficit d’attention. Car comme le prouve l’étude, l’interaction avec un.e chien.ne enclenche une implication émotionnelle importante et cela permet bien souvent de rencontrer du monde à l’extérieur de chez soi.

« Si les patient.e.s présentant des déficits de motivation, d’attention et de fonctionnement socio-émotionnel montrent une plus grande implication émotionnelle dans les activités liées à un.e chien.ne, alors ces activités pourraient augmenter les chances d’apprendre et d’atteindre les objectifs thérapeutiques », a ainsi déclaré Rahel Marti

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Sarah Grafa
Sarah Grafa
Passionnée de culture, de voyages, et de mode, j'ai à cœur d'explorer l'actualité et de varier mes sujets. Véritable curieuse dans l'âme, j'aime découvrir et plus encore : vous partager les différentes tendances et les news les plus pertinentes !
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