Alors que le mercure descend, la folle envie de trouver un.e partenaire pour se tenir chaud augmente. C’est ce qu’on appelle la cuffing season. Ce phénomène, tout droit débarqué des États-Unis, a le vent en poupe dans l’hexagone. Baisse des températures, phénomène hormonal, pression sociale… découvrez pourquoi les célibataires angoissent à l’approche de l’hiver.
C’est quoi la cuffing season ?
Expression que l’on peut traduire littéralement par « la saison des menottes », la cuffing season nous vient tout droit des États-Unis. Elle désigne tout simplement la période pendant laquelle les célibataires cherchent à se mettre en couple pour passer les longues soirées d’hiver. Elle commence généralement vers le mois de novembre et dure jusqu’à la Saint-Valentin en février.
Pendant ces quelques mois, les Français.es cherchent à affronter les baisses de température en passant des soirées Netflix and Chill, blotti.e.s au fond du canapé, sous un plaid avec une tasse de chocolat chaud à la main. Et tout ça, en se réchauffant à deux. Le terme de « saison des amours plaid » prend alors tout son sens.
Couple et baisse des températures
Cette pratique ne semble pas anodine. En effet, l’arrivée du grand froid et le thermomètre qui affiche moins de 15 °C n’y sont certainement pas pour rien. Alors que les journées se raccourcissent pendant la période hivernale, nous avons tendance à moins fréquenter nos proches et passer plus de temps seul.e.s. Ces moments de solitude sont souvent accompagnés d’un moral en berne, et pour certaines personnes, d’une dépression saisonnière.
Une récente enquête menée par l’entreprise américaine Hotels.com sur 2000 célibataires Français.es, à révélé que plus d’un.e Français.es sur deux (60 %) aurait passé un super été en célibataire, mais prévoit de se mettre en couple dès cet automne. De plus, 31 % des interrogé.e.s avouent ne pas aimer être seul.e.s pendant les mois d’hiver et souhaiteraient avoir un.e partenaire pour leur tenir chaud.
Au-delà des températures, les mois d’hiver sont également synonymes de fêtes de fin d’année. Et bien souvent, la pression sociale et la pop culture viennent jouer un rôle dans notre désir de nous mettre en couple. Les films de Noël diffusés à la télévision regorgent d’histoires d’amour, les unes plus romantiques que les autres.
Aussi, les questions du type « Tu fais quoi pour le réveillon ? » ou « Tu n’as personne à nous présenter ? » nous renvoient directement à notre célibat. Preuve en est, 26 % des sondé.e.s déclarent ne pas aimer être célibataire pour les fêtes de Noël.
Une histoire d’hormones
D’autres éléments montrent également que les hormones semblent avoir une part de responsabilité dans ce phénomène. Une étude publiée dans Perception démontre que l’attirance varie en fonction des saisons. La testostérone atteint en effet un pic entre les mois d’octobre et novembre. Et la sérotonine, substance chimique qui favorise le bien-être, est quant à elle moins produite en hiver qu’en été. De ce fait, lorsque les gens ne se sentent pas très bien, ils recherchent du réconfort dans les relations amoureuses.
À l’arrivée du printemps, alors que les températures remontent doucement, l’envie d’être de nouveau libre reprend place dans notre esprit. On se prépare aux beaux jours et aux folles soirées d’été. Attention alors au chagrin d’amour qui pointe le bout de son nez. Car la cuffing season, par définition, est une relation hivernale passagère et donc éphémère.
Et si vous venez juste de rencontrer votre partenaire, découvrez si vous êtes victime du snow-globing, ce phénomène qui touche les personnes célibataires à l’approche des fêtes de fin d’année.