Dans une vidéo captivante postée par @arthurgarros sur les réseaux sociaux, un jeune homme se maquille dans le métro parisien, face à des regards tantôt curieux, tantôt jugeants. À travers cette expérience, il cherche à normaliser le maquillage pour les hommes, tout en affrontant ses propres peurs liées à l’anxiété sociale. Une initiative audacieuse qui interpelle sur les normes de genre et les jugements sociaux.
Un défi personnel et collectif
Dans la description accompagnant sa vidéo, Arthur partage un message puissant. Souffrant d’anxiété sociale depuis son enfance, il explique comment ce geste, loin d’être anodin, s’inscrit dans une démarche de self-empowerment. « Je me suis volontairement poussé hors de ma zone de confort pour normaliser le maquillage chez les hommes », écrit-il. Cette série de vidéos, qu’il qualifie de thérapie par l’exposition, lui permet non seulement de surmonter ses propres peurs, mais aussi de défier les stéréotypes qui entourent la masculinité et le maquillage.
Les réactions des passants : entre curiosité et jugement
Comme il s’y attendait, les réactions des autres passagers varient. Certains lui jettent des regards désapprobateurs, d’autres paraissent simplement surpris. Ce comportement reflète une réalité encore trop présente : le maquillage reste largement associé au féminin dans l’imaginaire collectif. Pourtant, l’histoire et les cultures montrent que les hommes ont porté du maquillage à travers les époques, et ce, bien avant que les normes modernes ne le codifient comme « féminin ».
Voir cette publication sur Instagram
Une démarche pour bousculer les normes
Arthur ne se contente pas de braver les jugements pour lui-même ; son geste porte un message universel. En brisant les stéréotypes de genre, il cherche à ouvrir la voie pour d’autres hommes qui hésitent à s’exprimer pleinement. « 90 % du temps, rien ne se passe », affirme-t-il dans sa légende, rappelant que la peur des réactions négatives est souvent exagérée. À travers cette expérience, il encourage chacun·e à oser sortir de sa zone de confort, car, comme il le dit si bien, « rien d’intéressant ne se passe dans votre zone de confort ».
Le maquillage : un outil d’expression, pas une étiquette
Cette vidéo soulève aussi une question importante : pourquoi le maquillage devrait-il être genré ? Pour Arthur, il s’agit d’un outil d’expression personnelle, une manière de se sentir bien dans sa peau et d’affirmer sa créativité. En montrant qu’un homme peut librement se maquiller, il contribue à déconstruire les attentes sociales et à élargir les horizons de l’acceptation de soi.
Un message inspirant pour dépasser ses peurs
Arthur invite chacun·e à essayer chaque jour quelque chose qui lui fait peur. Que ce soit porter un maquillage dans un lieu public ou un autre acte hors des conventions, il prouve qu’affronter ses angoisses peut transformer la perception que l’on a de soi-même. Sa démarche, qui mélange courage personnel et engagement pour une société plus tolérante, est un rappel essentiel : le changement commence par de petites actions audacieuses.
Avec ce geste simple mais percutant, Arthur Garros dépasse la simple performance et livre une réflexion sur les jugements, la masculinité et l’expression individuelle. Sa vidéo résonne comme un appel à l’ouverture d’esprit, à l’acceptation des différences, et à la liberté d’être soi-même, même dans un espace aussi public que le métro.