Les 6 phrases que les amies d’enfance toxiques adorent dire

Ce sont des amies que vous connaissez presque depuis le berceau et qui font partie de votre vie depuis vos plus jeunes années. Vous avez tout fait avec elles : de la première pyjama party à la première sortie en boîte de nuit. Vous les considérez comme des sœurs de cœur et pourtant, avec le temps, ces amitiés changent, pour le meilleur et pour le pire. Ces amies avec qui vous avez partagé toute votre enfance révèlent leur trait toxique sur le tard. Voici les 6 phrases qu’elles utilisent et qui sont bien moins innocentes que le candide « tu viens, on va jouer dehors ? » d’autrefois. Ça va certainement vous ouvrir les yeux.

« Je dis ça pour ton bien »

Cette phrase semble chargée de bonnes intentions, et pourtant, elle traduit une fausse bienveillance. Votre amie d’enfance vous la sort quand vous portez un haut plus stylé que le sien ou lorsque vous vous rapprochez d’un homme un peu trop beau « à son goût ». En fait, c’est une critique déguisée. À travers cette remarque, elle tente de contrôler vos décisions et de vous rabaisser pour se mettre sur un piédestal. Mais où est donc passée la petite fille toute sage qui nous prêtait volontiers sa Barbie et qui nous prenait notre partie dans la cour de récré ?

« Tu as changé »

C’est l’une des phrases fétiches des amies d’enfance toxiques. Ce commentaire, en apparence anodin, sous-entend que vous avez changé et ce n’est pas un compliment. Cette fille, avec qui vous avez fait un pacte d’amitié à 7 ans, vous laisse croire que vous avez « mal tourné ». Ce qu’elle insinue, c’est que vous n’êtes plus la personne qu’elle connaissait – et pas nécessairement en bien. Si elle vous dit ça, c’est certainement parce qu’il y a désormais un « décalage » entre vous deux. Elle s’attache encore au passé alors que vous, vous cherchez juste à avancer et à tracer votre chemin.

« Tu sais que je rigole, hein ! »

Une véritable amie, saine d’esprit et bienveillante, n’a pas besoin de préciser qu’elle « plaisante ». En revanche, une amie sournoise, si. C’est une des phrases que les amies d’enfance toxiques prononcent pour glisser une critique ou une remarque blessante, ni vu ni connu. Elle se manifeste à la suite d’un « Toi et tes petits loisirs, on dirait une mamie ! » ou encore « Toi, réussir dans ce domaine ? Impossible ».

« Je te connais mieux que toi-même »

Cette phrase qui pourrait appartenir à Platon ou à un autre grand philosophe est bien moins élogieuse et poétique dans la bouche de votre amie d’enfance. Cela peut sembler flatteur, mais cette phrase est souvent utilisée pour imposer des jugements ou des avis non sollicités. Votre soi-disante amie essaye de s’approprier votre identité ou de vous empêcher d’affirmer votre indépendance. Vous n’avez qu’à lui répondre gentiment qu’elle n’est pas voyante et qu’elle n’a pas percé tous vos mystères.

« C’est toi qui exagères toujours »

C’est une des phrases que les amies d’enfance toxiques prononcent pour minimiser votre ressenti et vous faire passer pour une « chouineuse » de service. Selon ses dires, vous en faites toujours des tonnes et vous surjouez vos émotions. Un flagrant délit de gaslighting. Si votre amie de la primaire vous sort cette phrase, c’est qu’elle ne veut pas reconnaître ses torts et qu’elle refuse de voir la vérité en face. Maintenant que vous y pensez, à l’époque aussi elle vous avait dit « c’est rien » quand vous veniez de perdre votre cochon d’Inde Maurice. Tout s’éclaire.

« C’est marrant que tu fasses ça maintenant »

Sous-entendu : « je ne t’aurai jamais imaginé faire ça un jour ». Cette amie-là ne doit pas beaucoup croire en vous pour vous sortir de tels mots. Au lieu de vous tirer vers le haut et de vous encourager, elle juge votre évolution et vos choix. En fait, elle refuse de voir que vous avez progressé, car ça la ramène à ses propres échecs. L’adjectif « marrant » a d’ailleurs une connotation péjorative.

Les amies d’enfance peuvent être une source précieuse de réconfort et de soutien. Mais si l’une d’elles devient une source de stress ou d’anxiété, n’oubliez pas que vous avez le droit de prioriser votre santé mentale.

Émilie Laurent
Émilie Laurent
Dompteuse de mots, je jongle avec les figures de style et j’apprivoise l’art des punchlines féministes au quotidien. Au détour de mes articles, ma plume un brin romanesque vous réserve des surprises de haut vol. Je me complais à démêler des sujets de fond, à la manière d’une Sherlock des temps modernes. Minorité de genre, égalité des sexes, diversité corporelle… Journaliste funambule, je saute la tête la première vers des thèmes qui enflamment les débats. Boulimique du travail, mon clavier est souvent mis à rude épreuve.
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