Sur TikTok, la créatrice de contenu @whatzaraloves6 a lancé un sujet sensible qui a immédiatement fait réagir. Dans un nouvel épisode de sa série Taboo on the Bus (épisode 65), elle a publié une vidéo avec cette question frontale : « Pourquoi déteste-t-on les femmes qui vieillissent ? »
Une vidéo féministe
Dans son intervention, elle dénonce la manière dont l’apparence “vieillissante” est utilisée comme une arme contre les femmes. « Je vois dans les commentaires des femmes qui se battent sur le sujet de quel âge elles font », explique-t-elle. « Critiquer des femmes pour avoir l’air plus vieilles, alors qu’on devrait combattre l’industrie qui capitalise sur l’anti-âge — skincare, botox par exemple. »
Pour elle, le problème vient d’un système plus large : « Après, ça reste votre choix, si vous avez envie de faire de la chirurgie, mais tout ça est nourri par une société qui dévalorise et rejette les femmes. »
@whatzaraloves6 🚏⭐️Taboo on the Bus, ep65: why do we hate women for ageing? ‼️💝Discussing the way looking “old” is weaponised amongst us, yet we all still fall victim to the same fate of society and capitalism 🫦🥲🫡 #guessmyage #loveisland #krisjenner #tabooonthebus #popculture ♬ original sound – ⭐️Whatzaraloves🇵🇸
Les réactions fusent
La vidéo a déclenché des centaines de commentaires, beaucoup de femmes se reconnaissant dans ce constat. Parmi les réactions les plus partagées :
- « ‘Retired baddie’… ça m’énerve tellement. Tu ne deviens pas moche ou moins belle à partir de 30 ans ! »
- « Tout est tellement centré sur les hommes qu’ils ne voient même pas le problème. »
- « Les femmes plus âgées sont CONSTAMMENT rabaissées et harcelées. »
- « En plus, tellement de gens aujourd’hui n’ont aucune perception réelle de ce à quoi ressemble une personne à tel ou tel âge. C’est insupportable d’avoir 26 ans et d’entendre : ‘Oh tu fais jeune pour ton âge.’ Mec, je suis dans la vingtaine, je SUIS jeune ! »
Entre indignation et prises de conscience, la vidéo met ainsi en lumière un sujet encore tabou : le rejet des femmes qui vieillissent, dans une société obsédée par la jeunesse et qui, paradoxalement, pousse à consommer sans cesse des produits “anti-âge”.