Entre les catastrophes climatiques, l’essor du greenwashing environnant et les dérives abjectes de la fast-fashion, notre fibre écologique se tisse jusque dans la garde-robe. Dans l’univers de la mode, pas toujours cousu de fil blanc, difficile de démêler le vrai du faux. Mais c’était sans compter sur la toute nouvelle marque de prêt à porter féminin CQFD.
La griffe française a pris le challenge du vêtement féminin haut de gamme et conscient à bras le corps. Coupes étudiées, matières nobles, pièces élégantes, savoir-faire de qualité, le tout sans limite de taille… non, vous ne rêvez pas, nos courbes peuvent se réjouir et notre esprit green aussi. La rédaction a testé cette nouvelle pépite qui tient toutes ses promesses !
CQFD, une vision plus juste du vêtement
Certes, avec l’inflation actuelle, le porte-monnaie a quelque peu rétréci. Mais notre chère planète, elle, vit à crédit et ce n’est pas en empruntant le virage du low cost qu’elle pourra panser ses plaies. Surtout lorsqu’on sait que la durée de vie de ces vêtements à prix mini dépasse rarement les 35 jours. Alors on abandonne doucement nos t-shirts fétiches aussi dévastateurs qu’un 4×4 pour aller vers des articles de belle facture fabriqués près de chez nous et qui ne nous feront plus faux bond au premier lavage.
Cet urgent besoin de durabilité dans nos placards est loin d’être une simple tendance passagère. Contrairement à ce que l’on peut croire, cette crise économique diffuse s’accompagne d’achats plus raisonnés, surtout dans le textile. D’après un sondage Opinionway, 82 % des consommateur.ice.s souhaitent privilégier des vêtements qui s’inscrivent dans le temps et qui traversent les modes.
Oh surprise, enfin un peu de bon sens dans la « fashion sphère » ! Aux antipodes de la frénésie des achats, la marque française, érigée par Céline Bosquet, journaliste passée (entre autres) par M6 et BFM Business, nous invite à réfléchir sur notre mode de consommation. En faisant le pari du prêt-à-porter éthique, responsable et riche de sens, CQFD bouscule les codes du « toujours plus ». L’achat d’un vêtement, encore régulièrement dicté par des coups de tête, est dénué de vraie réflexion. Et c’est préjudiciable.
Des pièces précieuses qui se transmettent comme un héritage
Les vêtements issus de la surproduction, disponibles de façon démesurée, ont généralement un triste sort. Chaque année, environ 4 millions de tonnes de textiles neufs ou usagés sont jetées en Europe. CQFD met un point final à ces sombres habitudes en proposant des articles de qualité en précommande, qui sortent au compte-goutte en fonction des demandes. Cette démarche, vent debout contre le gaspillage vestimentaire, se traduit aussi dans les matières choisies afin de proposer des vêtements durables à transmettre à la prochaine génération !
Chemise en coton 100 % certifié GOTS, pull 100 % cachemire de Mongolie de grade A, costume 100 % laine vierge infroissable… le tout auréolé de la prestigieuse mention française ou italienne. Avec une qualité aussi saillante, ces pièces intemporelles et féminines se greffent à nos tenues du quotidien, sans jamais faire de plis. Revêtir CQFD, c’est faire un pas vers une mode durable, 100 % transparente.
Chez CQFD, les courbes sont les bienvenues
En plus de façonner une allure de « girlboss » sans toutefois renoncer au confort, la marque haut de gamme CQFD a soigné le patronage pour que chaque femme puisse s’épanouir et se sentir bien dans ses vêtements. C’est une pionnière de l’inclusivité haut de gamme. Avec des tailles qui démarrent au 34 et qui s’étirent jusqu’au 56 (et plus sur demande), CQFD n’a oublié personne.
Hanches marquées, poitrines généreuses, épaules larges, jambes longilignes, ventre plat… chez CQFD, ce n’est plus la femme qui s’adapte au vêtement, mais le vêtement qui s’adapte à la femme. Aux oubliettes les complexes, ici les pièces honorent les courbes dans le moindre détail. Entre les matières nobles, les finitions divines et le large choix de tailles, les articles CQFD deviennent ces pièces maîtresses qui rehaussent le style avec panache, tout en flattant notre égo. On dit oui !
La femme libérée
Que ce soit le costume, intemporel un brin masculin, mais indéniablement fatal, le pull cachemire et son encolure sophistiquée ou la chemise, figure de proue de la collection, CQFD a pensé à tout. Alors que 80 % des femmes s’habillent en taille 42, elles sont encore trop souvent restreintes face aux propositions du marché.
Soit les vêtements sont sans âme, soit ils sont vieillots ou mal coupés car standardisés sur une taille 36. CQFD nage à contre-courant pour offrir à toutes les femmes des pièces dignes de ce nom. Si de nombreuses campagnes marketing scandent le « body positive » pour hameçonner les femmes, CQFD fait de cette guerre des tailles un non-sujet. On tire notre chapeau à cette mentalité qui fleure bon le changement.
La question qui fâche : le prix
Le prix se compte en 3 chiffres et nous y sommes allées pour tout dire, par curiosité…. Mais il faut dire que nous sommes bluffées par la qualité. CQFD travaille avec les mêmes ateliers que les maisons de luxe, les mêmes tissus, mais affiche des prix 3 à 4 fois inférieurs à ceux des marques emblématiques du luxe. C’est une entorse au budget, certes, mais ce tarif est amplement justifié. D’ailleurs il est plutôt raisonnable au vu du rendu très « couture » des vêtements. Il faut savoir que les marges sont réduites au maximum pour que la consommatrice s’en tire gagnante. Le parti-pris du circuit court fait aussi pencher la balance. À l’heure où le scandale sur l’exploitation du peuple Ouïghour soulève l’indignation générale, le choix de la proximité est une preuve d’humanisme.
Alors oui, la qualité a un prix, mais lorsqu’on pense à tout cet argent jeté par la fenêtre au gré d’achats compulsifs, ces merveilles CQFD seront rapidement rentabilisées. Plus que de simples tissus, ce sont des partenaires de route solides et fidèles.
Vous l’avez compris, CQFD c’est un peu comme une démonstration mathématique réussie. C’est, on l’espère, l’avenir de la mode et de nombreuses marques devraient en prendre de la graine. Désirable, respectueuse, durable, made in France et ouverte à toutes, CQFD est dans le prolongement du mouvement « slow life ». Elle ralentit la cadence, au sens propre comme figuré avec des pièces inimitables que l’on porte la tête haute. Pour les shoper, cap sur les précommandes.
