Lors de la Fashion Week de Paris, Rosalía a encore une fois prouvé qu’elle ne suit aucune règle, sauf celles qu’elle s’impose. Cette fois-ci, c’est un détail qui a attiré tous les regards et déclenché une vague de commentaires : ses poils d’aisselles décolorés en blond.
Un geste qui bouscule les codes
L’auteure-compositrice-interprète espagnole, déjà célèbre pour son style et sa créativité sans limite, a partagé sur Instagram des photos où ses aisselles décolorées en blond étaient visibles. Un détail à peine perceptible, mais suffisant pour que le monde réagisse.
Ce geste pourrait paraître anodin, mais il s’inscrit dans une logique de revendication de liberté et de body positivity. En effet, Rosalía joue avec les codes de beauté traditionnels et fait la démonstration que chaque partie du corps peut être célébrée, stylisée et assumée. Le corps n’est plus un espace soumis à des diktats, mais un terrain d’expression.
Voir cette publication sur Instagram
Une pluie de réactions en ligne
Comme souvent, les réseaux sociaux ont été le théâtre d’un débat instantané. Les commentaires se sont multipliés à une vitesse folle : certaines personnes admirent son audace, d’autres se montrent plus sceptiques, et d’autres encore se demandent simplement ce qu’ils viennent de voir. Parmi les réactions les plus représentatives, on peut lire : « J’adore, elle ose tout et ça lui va hyper bien ! », « C’est original, mais je ne suis pas sûre d’adhérer », « Franchement, il fallait y penser, et elle arrive à le rendre stylé », « Pas mon truc, mais respect », « Vous avez vu ses aisselles ? C’est étrange ».
Cette diversité de points de vue montre à quel point chaque geste esthétique peut être interprété différemment. Et surtout, un triste constat : le corps des femmes continue malheureusement d’agiter les esprits dès qu’il sort des normes. Au-delà de la polémique, ce qui frappe, c’est le message implicite : chaque est libre de choisir ce qu’il fait de son corps et de ses poils.
Le corps comme terrain d’expression
Le geste de Rosalía ne s’inscrit pas dans le vide. Il fait partie d’une tendance plus large où les célébrités et les créateurs remettent en question les normes de beauté. Des détails comme un mono-sourcil, des poils visibles ou des couleurs inattendues deviennent des outils d’expression artistique et personnelle. Déjà dans son clip « A Palé », Rosalía avait mis en avant son mono-sourcil, transformant ce que certains jugeraient « hors normes » en véritable signature esthétique.
Pourquoi certaines parties du corps devraient-elles rester invisibles ou conformes à des standards imposés ? Pourquoi le poil sur les aisselles devrait-il être tabou ou source de honte ? La réponse semble simple : il n’y a aucune raison. La beauté ne se limite pas à ce que la société décide.
Voir cette publication sur Instagram
Un exemple à suivre
Rosalía démontre qu’on peut être à la fois pop star internationale, icône de mode et militante de la liberté corporelle, sans jamais se départir d’un style affirmé. Ses choix vestimentaires, capillaires ou esthétiques ne sont jamais anodins : ils racontent une histoire, celle d’une artiste qui refuse de se plier aux normes et qui célèbre son corps dans toutes ses formes.
En fin de compte, que vous adhériez ou non au look de Rosalía, il est difficile de nier son courage et son influence. Sa démarche rappelle que la mode et la beauté sont avant tout des moyens d’expression personnelle.