Cette chanteuse choque le public avec une performance jugée « trop osée »

Le 11 avril 2025, Lisa, membre du girl group sud-coréen de K-pop Blackpink, a fait sensation lors de sa première performance solo à Coachella. Devant un public survolté, la chanteuse a livré un show puissant et visuellement audacieux sur la scène Sahara, mêlant chorégraphies dynamiques, tenues futuristes et un message artistique affirmé. Sauf qu’à peine les lumières éteintes, les réseaux sociaux s’enflammaient : certains internautes ont jugé sa prestation « trop provocante », pointant notamment des mouvements comme le twerk ou des danses suggestives avec un partenaire masculin.

Une performance solo attendue… et scrutée

Vêtue d’un body métallique aux reflets reptiliens, Lisa a ouvert son show avec « Thunder », avant d’enchaîner avec des titres issus de son premier album solo « Alter Ego ». Parmi eux : « FXCK Up the World », « New Woman », ou encore « Elastigirl ». La mise en scène, assumée et chorégraphiée avec précision, alternait entre force, sensualité et créativité visuelle. Ses collègues Rosé et Jisoo, également membres de Blackpink, étaient présentes dans la foule pour la soutenir.

Certaines séquences du spectacle ont déclenché une vague de réactions contrastées. Sur X (ex-Twitter), plusieurs internautes ont critiqué des passages jugés « inappropriés », notamment lorsqu’elle twerke ou interagit de manière rapprochée avec un danseur. Le terme « choquant » est revenu à plusieurs reprises dans les commentaires, parfois accompagné d’accusations d’« indécence ».

Une critique genrée ?

Ce type de réaction n’est pas nouveau. À chaque fois qu’une artiste féminine s’approprie son corps et sa scène de manière expressive, les critiques surgissent, oscillant entre inconfort moral et jugements esthétiques. Pourtant, les mêmes chorégraphies ou tenues, lorsqu’elles sont portées par des hommes, soulèvent rarement autant d’indignation.

Lisa (Blackpink) n’a, pour l’instant, pas réagi publiquement aux commentaires. Toutefois, sa démarche artistique semble claire : revendiquer son identité, sa liberté corporelle, et la pluralité des expressions féminines. Dans « New Woman », l’une des chansons phares de son set, elle clame : « I don’t fit your frame, I redraw it » (« Je ne rentre pas dans ton cadre, je le redessine »).

Un débat culturel et générationnel

La réception de cette performance met aussi en lumière un écart générationnel et culturel. Si une grande partie des fans a salué la puissance du show – parlant de « libération », de « statement féministe » ou de « performance iconique » -, d’autres y ont vu une transgression inutile.

La question mérite d’être posée : qu’est-ce qu’une performance trop osée ? Et pourquoi certaines expressions du corps féminin provoquent-elles encore autant de rejet, surtout lorsqu’elles sont maîtrisées, choisies et assumées par l’artiste elle-même ?

L’art comme espace de liberté

Depuis ses débuts en solo, Lisa explore des territoires nouveaux, tant sur le plan musical que visuel. À travers « Alter Ego », elle semble revendiquer une autonomie artistique totale, loin des attentes figées souvent associées aux idoles de la K-pop. Cette démarche, qui s’inscrit dans une longue tradition d’émancipation artistique des femmes dans la pop culture, n’est pas sans provoquer de résistances.

Des figures comme Madonna, Janet Jackson, Beyoncé ou plus récemment Doja Cat ont toutes, à leur manière, été confrontées à des critiques similaires. Leur point commun : une volonté de repousser les limites, de questionner les normes de genre, et d’imposer leur propre narration.

 

Voir cette publication sur Instagram

 

Une publication partagée par LISA (@lalalalisa_m)

La prestation de Lisa à Coachella 2025 restera sans doute comme l’un des moments marquants du festival. Non seulement pour sa qualité artistique, mais aussi pour le débat qu’elle soulève : une femme peut-elle encore danser librement sur scène sans être jugée moralement ? La réponse devrait être évidente, mais l’ampleur des réactions montre que le combat pour une représentation plus libre et plus égalitaire dans l’industrie musicale est toujours d’actualité.

Anaëlle G.
Anaëlle G.
Adepte des réseaux sociaux, j'ai toujours passé mon temps à naviguer sur les sites de mode, santé et beauté pour les femmes. On a toutes besoin de se sentir belles quelle que soit sa taille et c'est ce qui me plaît chez The Body Optimist.
Vous aimerez aussi

« Mon corps a changé » : Hailey Bieber se livre sans filtre

Dans une industrie où l’image est scrutée à la loupe, il est encore rare qu’une célébrité parle ouvertement...

Cette actrice fait face à une vague de critiques sur son apparence

Depuis plusieurs jours, Adèle Exarchopoulos illumine le Festival de Cannes par sa simple présence. Si elle n’a cette...

« Un corps de rêve » : en bikini, Kylie Jenner dévoile sa silhouette

L’été approche, et avec lui les premières photos en maillot de bain inondent déjà les réseaux sociaux. Parmi...

Cannes 2025 : les stars devront se rhabiller… ou assumer les conséquences

Depuis son ouverture le 13 mai 2025, la 78ᵉ édition du Festival de Cannes fait autant parler pour...

Leticia Bufoni, la skateuse brésilienne aux nombreuses médailles

Leticia Bufoni s’est imposée comme une figure incontournable du skateboard mondial. Originaire de São Paulo, cette athlète brésilienne...

Ce geste de Jason Momoa à Cannes est digne d’un gentleman

C’est un acte galant qui est presque passé inaperçu sur le tapis rouge de Cannes. Pourtant, Jason Momoa,...