Alexandra Rosenfeld, ancienne Miss France, brise le silence sur les violences subies durant une histoire d’amour passée. Son récit poignant vient éclairer le mécanisme de l’emprise et le courage de la parole libérée.
Un témoignage authentique après des années de silence
Le 19 août 2025, Alexandra Rosenfeld décide de partager son histoire sur Instagram, révélant qu’elle se cachait derrière le pseudonyme « Éléonore » utilisé dans l’enquête du magazine ELLE. Elle raconte avoir vécu des violences conjugales, notamment sous l’emprise du chef Jean Imbert, elle insiste : « Je ne suis pas Éléonore, je suis Alexandra. Et maintenant, je parle ».
Voir cette publication sur Instagram
Des violences physiques et psychologiques
Alexandra débute son témoignage en évoquant la violence physique : une fracture du nez provoquée par un coup de tête. Elle précise que ce n’est pas cet acte qui l’a le plus marquée. Elle décrit avec force les comportements insidieux : « Le mépris, les rabaissements, les silences, les mots parfaitement placés pour me faire douter de moi ». Au-delà du choc, c’est cette violence psychologique, lente et invisible, qui l’a profondément abîmée.
La difficile compréhension du phénomène d’emprise
Dans son récit, Alexandra Rosenfeld explique avoir longtemps cru que le problème venait d’elle. « Je suis restée. Parce que je l’aimais ». Elle met en lumière le phénomène d’emprise, encore largement mal compris et qui, 10 ans plus tard, s’avère toujours complexe à déceler et à traiter.
Parler pour se libérer
Alexandra confie avoir trouvé la force de pardonner et de se pardonner. Elle explique que son témoignage ne vise pas à se venger, mais à soutenir les autres victimes : « Je parle maintenant parce que j’ai mis du temps à guérir. Je ne cherche rien à gagner, juste la paix ». Ce message fait écho aux nombreuses voix féminines qui ont récemment dénoncé des comportements similaires.
Par sa confession, Alexandra Rosenfeld appelle ainsi à prendre la parole sur les violences conjugales, offrant soutien et espoir à toutes les personnes qui s’interrogent ou se sentent seules face à l’emprise et à la souffrance.