Blessure de rejet : conseils pour guérir et avancer

La blessure de rejet génère cette impression d’être le vilain petit canard de la société. Elle crée un doute de soi quasi symptomatique et un sentiment d’illégitimité viscérale. Pire, les personnes qui portent cette lésion psychologique en viennent même à questionner leur présence dans ce monde. Elles cohabitent avec cette éternelle maladie de la persécution et ce comportement défensif. Cette blessure de rejet, conséquence directe d’un trauma plus ancien, contamine tous les liens humains. Au travail ou dans la vie sentimentale, elle pousse à croire que les autres ne sont pas sincères et qu’ils conspirent à notre encontre. La blessure de rejet est le terreau fertile d’une profonde solitude. Pourtant, même si elle semble profonde et infectée, elle n’est pas incurable. Voici quelques pistes pour résorber ce mal qui empêche d’être soi.

Blessure de rejet : comment la définir ?

Il n’est pas rare de se sentir à l’écart d’un groupe. Ce ressenti peut émerger dans la cour de récréation, lorsque les camarades font des messes basses ou au gré d’un repas de famille, quand l’attention est portée sur l’élève modèle de la fratrie. Sur le coup, cette éjection torture le moral, mais elle n’est pas forcément amenée à se ritualiser. Sauf dans le cas où il y a une blessure de rejet non diagnostiquée. Les personnes qui en souffrent se considèrent comme des parias de la société, des êtres sans cesse laissés sur le banc de touche.

Qu’importe ce qu’elles entreprennent au quotidien, elles peinent à glaner la reconnaissance des autres et à trouver leur place. Elles vivent avec la pensée chronique d’être stigmatisées, reniées ou dépréciées. Cette blessure de rejet qui trouble toutes les relations sociales trouve un écho dans l’enfance. Elle fait partie du sombre package des « 5 blessures émotionnelles«  avec la blessure d’abandon, la blessure d’injustice, la blessure d’humiliation et la blessure de trahison.

Comme toutes les autres, elle se forge presque au pied du berceau. Elle s’entrouvre Ă  un âge charnière lorsque l’enfant bâtit les fondations de sa maturitĂ© affective. Elle fait suite Ă  un choc Ă©motionnel puissant qui s’est dĂ©layĂ© dans une amnĂ©sie de « protection ». La blessure de rejet s’exprime donc en souterrain sans que les personnes n’en soient vraiment conscientes. Elle se ravive dans certaines situations critiques comme la perte d’un emploi, une rupture amoureuse, une discorde familiale ou une distance amicale. Elle se rĂ©pète inlassablement, comme un schĂ©ma maudit.

Les éléments déclencheurs possibles

La blessure de rejet est la pire sentence pour un enfant en pleine quête de soi. En général, elle s’envenime lorsque l’enfant entre en contact avec le monde extérieur et perd cette alchimie maternelle. C’est par exemple valable lors du premier jour à la crèche, loin des bras de maman.

Si la blessure de rejet émane généralement d’un événement spécifique, elle se creuse davantage au fil de la construction personnelle, à chaque fois que l’estime de soi est tourmentée. En résumé, chaque être humain a déjà expérimenté cette blessure de rejet. Mais elle a été plus ou moins bien accueillie en fonction du vécu et du caractère. Cependant, il existe certaines prédispositions, notamment :

  • Le fait d’être un enfant « accidentel » et de ne pas avoir Ă©tĂ© dĂ©sirĂ©. Dès les premiers jours de vie, la blessure de rejet peut ĂŞtre palpable. MĂŞme si les parents ne montrent aucune once de dĂ©ception, l’enfant s’accapare ce rĂ´le d’intrus.
  • Lorsque les parents n’ont pas rĂ©pondu aux besoins primaires de l’enfant. Le foyer est censĂ© ĂŞtre un lieu de confort et de sĂ©curitĂ©. Mais dans cette perspective, il prend une forme plus menaçante. L’enfant a alors la sensation d’être « de trop » et de parasiter l’harmonie familiale. Cette nĂ©gligence parentale peut ĂŞtre plus ou moins explicite et aller de la critique excessive au dĂ©nigrement de compĂ©tences. C’est encore plus prĂ©gnant dans les familles peu dĂ©monstratives et impassibles.
  • En cas de maltraitance verbale ou physique. Elle ne provient pas forcĂ©ment du foyer. Elle est d’ailleurs plus communĂ©ment vĂ©cue sur les bancs de l’école ou dans les Ă©clats de voix de la cour de rĂ©crĂ©ation. Les enfants qui servent de souffre-douleur Ă  leurs camarades mĂ©prisants cultivent un dĂ©goĂ»t surdimensionnĂ© d’eux-mĂŞmes.
  • Le degrĂ© de sensibilitĂ© d’une personne. Le tempĂ©rament fait parfois caisse de rĂ©sonance sur cette blessure de rejet. Quelqu’un qui a dĂ©jĂ  les Ă©motions Ă  fleur de peau et une sensibilitĂ© accrue peut batailler plus intensĂ©ment avec ce sursis social.

Blessure de rejet : les indicateurs qui ne trompent pas

La blessure de rejet dénature ainsi totalement l’identité. Elle falsifie tous les comportements et impose une ligne de conduite restrictive. Les personnes qui en souffrent se persuadent intimement qu’elles resteront cette « dernière roue du carrosse ». Elles ont donc tendance à croire qu’aucun lien humain n’est sincère et qu’il renferme toujours de mauvaises intentions.

La blessure de rejet façonne des êtres en retrait et repliés sur eux-mêmes qui cultivent une extrême vigilance des autres. Ces caractéristiques aiguës ne sont pas les seules à dominer. La blessure de rejet provoque d’autres dommages collatéraux, plus vicieux.

Les principaux signes

  • Les comportements fuyants. Pour se protĂ©ger du rejet, certaines personnes peuvent Ă©viter les relations ou s’engager dans des comportements d’auto-sabotage qui entraĂ®nent les interactions vers leur propre chute. Elles se sculptent un « masque social » mensonger qui ne fait que projeter ce que les autres veulent voir. RĂ©sultat : Ă  trop brouiller les pistes, elles finissent par se perdre elles-mĂŞmes Ă  ce jeu des faux semblants. La blessure de rejet retient l’authenticitĂ© et la vĂ©racitĂ© d’une personne.
  • L’isolement social. Convaincues que le schĂ©ma de rejet se reproduira, les personnes atteintes de blessure de rejet prĂ©fèrent s’immuniser du « mal » en restant recluses chez elles et en s’éloignant de leur congĂ©nère.
  • Le perfectionnisme. Pour devenir irrĂ©prochables et minimiser le risque de dĂ©ni, certaines personnes vont s’efforcer d’être « exemplaires », quitte Ă  s’épuiser. Une attitude qui souligne une exigence de soi radicalement dangereuse.
  • La colère et le ressentiment. La blessure de rejet infuse un certain goĂ»t de vengeance. Tout ce qui a Ă©tĂ© contenu depuis des annĂ©es se libère de manière immodĂ©rĂ©e. Le moindre reproche dĂ©clenche alors une colère irascible et tempĂ©tueuse.
  • La dĂ©pendance affective. Les personnes touchĂ©es de plein fouet par la blessure de rejet cherchent Ă  combler un vide ou un lien manquĂ©. Chaque lien de confiance apparaĂ®t alors comme une sorte de compensation « émotionnelle ». Elles quĂ©mandent constamment l’approbation et l’attention des autres, ce qui peut mettre une Ă©norme pression sur leurs relations.

Comment s’en sortir ?

La blessure de rejet condamne les personnes qui en souffrent à errer dans leur propre corps de façon quasi fantomatique. Même si la blessure de rejet est rugissante, elle n’est pas intarissable. Contrairement aux plaies cutanées qui se referment avec un peu d’alcool à 70°C et du baume cicatrisant, cette entaille invisible nécessite un profond travail sur soi pour prétendre à être aseptisée. Voici quelques conseils pour la stériliser et faire en sorte qu’elles ne se dilatent plus au premier rebondissement du cœur.

  • Acceptez vos Ă©motions. Il est essentiel d’accepter vos Ă©motions, mĂŞme les plus douloureuses. Ne les niez pas, mais permettez-vous de les ressentir. Pour concrĂ©tiser vos Ă©motions et leur accorder plus d’espace, mettez-les en mot. Entretenez par exemple un carnet aux vertus « cathartiques » oĂą vous vous dĂ©foulez.
  • Faites un voyage introspectif pour discerner le « point de bascule ». Cherchez du cĂ´tĂ© des secrets de famille ou des traumas intergĂ©nĂ©rationnels. Tirez le fil de votre histoire personnelle pour trouver l’origine de cette blessure. Elle peut Ă©merger d’une Ă©ducation trop rigoriste comme d’une pression scolaire.
  • Identifiez les croyances limitantes. Travaillez sur la comprĂ©hension de vos croyances nĂ©gatives Ă  propos de vous-mĂŞme. Remplacez-les par des croyances positives et rĂ©alistes. Pour cela, concentrez-vous sur le prĂ©sent. Notez les choses qui vous rendent fier.ère et trouvez la gratitude dans vos petits accomplissements quotidiens.
  • Entourez-vous de personnes bienveillantes. La compagnie de gens comprĂ©hensifs et soutenants peut faire une grande diffĂ©rence. Recherchez des ami.e.s ou des membres de la famille qui respectent votre parcours et vous encouragent Ă  avancer. Leur prĂ©sence peut vous apporter le rĂ©confort et la validation dont vous avez besoin pour guĂ©rir.
  • Apprenez Ă  dire non. Ne vous surchargez pas de responsabilitĂ©s pour Ă©viter le rejet. Apprenez Ă  poser des limites saines et Ă  dire « stop » aux sollicitations qui dĂ©vorent votre batterie sociale.
  • Pardonnez. Essayez de pardonner aux personnes qui vous ont rejetĂ©, mĂŞme si cela peut ĂŞtre difficile. Ce « pardon » ne veut pas dire que votre souffrance est « acceptable » ou justifiĂ©e. Il Ă©vite simplement de rester bloquĂ©.e dans les affres du passĂ©. Cette rĂ©silience conduit Ă  une plus juste perception de soi.

La blessure de rejet gangrène ainsi tous les pans de la vie et paralyse l’estime de soi. Elle est encore plus terrible que l’abandon puisqu’elle discrédite notre existence tout entière. Mais avec les bons outils et quelques soins holistiques, cette quête identitaire laissée en « stand by » peut repartir de plus belle.

Émilie Laurent
Émilie Laurent
Dompteuse de mots, je jongle avec les figures de style et j’apprivoise l’art des punchlines féministes au quotidien. Au détour de mes articles, ma plume un brin romanesque vous réserve des surprises de haut vol. Je me complais à démêler des sujets de fond, à la manière d’une Sherlock des temps modernes. Minorité de genre, égalité des sexes, diversité corporelle… Journaliste funambule, je saute la tête la première vers des thèmes qui enflamment les débats. Boulimique du travail, mon clavier est souvent mis à rude épreuve.
9 Commentaires
  1. Sympa l’article , ça condenses tout ce que j ai analysĂ© depuis des annĂ©es , j ai 55 ans ( homme ) et je n’attends plus rien de la vie , vie triste sans envergure en cause ce dĂ©part de vie sans aucun amour etc etc bref aimez vos gosses ça leur rendra service ( ça en fera peut etre des petits c*ns imbus de leur personne mais au moins ils ne se morfondront pas dans leur passĂ© )

  2. Ce que j’Ă©cris lĂ , c’est juste mon expĂ©rience personnelle, ce n’est certainement pas une injonction, une morale ni des conseils..
    J’ai 50 ans aussi, environ.
    J’ai vĂ©cu des choses terribles dans mon enfance, et j’en vis encore car la vie n’est pas un long fleuve tranquille, et rien n’est jamais gagnĂ©…. On peut se croire rĂ©silient et retomber suite Ă  des Ă©vĂ©nements de la vie.
    Moi aussi, j’ai fait plusieurs tentatives de suicide. Je ne voyais pas d’issue.
    Mais malgrĂ© tout le noir, le vide, etc, j’ai eu une pulsion de vie au fond de moi. J’avais des rĂŞves d’enfant, et je m’y suis tenue, malgrĂ© le silence, le rejet de mon entourage et de la sociĂ©tĂ©.
    Après moult Ă©checs, j’ai enfin trouvĂ© la psychanalyste avec qui le contact est passĂ©, qui m’a entendue, enfin !!!
    Ce travail ensemble qui a durĂ© 9 mois, le temps d’un accouchement (de ma mère vĂ©ritĂ©, de moi-mĂŞme, m’a sauvĂ© la vie.
    MĂŞme si j’ai encore des symptĂ´mes, je suis heureuse aujourd’hui, je sais qui je suis, ce que je vaux, et ce n’est pas RIEN.
    Je crois surtout qu’il ne faut pas se considĂ©rer comme une victime, mĂŞme si on en est une, et ne pas rester dans le ressentiment intĂ©rieur, on est un ĂŞtre humain, on est tous des ĂŞtres humains, avec une valeur, une histoire qui, parfois, n’est pas la nĂ´tre mais celle de notre famille ou autre.
    Il faut s’accrocher, croire en soi, mĂŞme si il est tout petit pour l’instant.
    On peut vivre, c’est possible.
    Je dis « il faut », ce n’est pas la bonne expression car ce n’est pas une question de volontĂ©,…, mais d’un peu de confiance et d’espoir.
    J’ai eu la chance de faire de belles rencontres, il en suffit d’une, et puis il y a la littĂ©rature, la musique, la peinture, la nature, tout ce qui apporte de la beautĂ© et de l’espoir.
    Plein de courage Ă  ceux qui sont dans le noir. La lumière existe. Elle est en vous d’abord.
    Bonne chance Ă  tous ceux qui souffrent.

  3. Merci pour ces commentaires
    Merci Maton

    L’humain : il y a un rĂ©el problème qui instaure une façon d ĂŞtre, un fonctionnement de groupe ciblant la destruction de l’autre sans aucun scrupule et le tout bien est bien ficelĂ© afin qu’il ne puisse avoir de dĂ©nonciation fondĂ©e, et que la cible quitte le navire dans le plus pire Ă©tat possible

  4. Un messages d espoir Ă  ceux qui sont dans le dur. un peut plus d un an après un gadin monumental, le bout du tunel en vue. Certainement la chance d avoir eu des soignants et thĂ©rapeutes exceptionnels, des amies merveilleuses et aussi l Ă©nergie du dĂ©sespoir, celle qui m Ă  permis de remettre en cause mes 55 ans de vie bancale, tout remettre en cause, investir l Ă©quivalent d un plein temps (en plus du travail) en mĂ©ditation, lecture, soins , thĂ©rapies, tester tout et me demander Ă  chaque fois ce que je ressens, pour savoir qui je suis, quels sont mes besoins, ce que j aime… 1 an d antidĂ©presseurs (terminĂ© sans soucis), il y a eu les 5 blessures de l article en mĂŞme temps. Le doute, la fatigue tous les jours… s investir corps er âme ! se battre et se dĂ©battre..se dĂ©barrasser des blessures…patiement. Oui ça marche. La vie devient beaucoup plus belle qu avant . Câlins et soutien Ă  tous toutes.

  5. C’est vraiment triste qu’il n’y ai pas de rĂ©ponse pour la personne qui Ă©crit au dessus. Le rejet est inscrit dans notre sociĂ©tĂ© malade. On fait croire aux personnes dites  » diffĂ©rentes  » qu’elles n’ont pas leur place.
    Le sentiment de rejet n’est pas l’affaire d’un trait de caractère, une sensibilitĂ© etc…mais d’un fonctionnement de notre sociĂ©tĂ© Ă©cole, entreprises, cercle familial…On culpabilise l’individu et c’est trop facile. Il est impĂ©ratif de rĂ©flĂ©chir au vrai problème pour avancer, Ă  titre personnel, prendre conscience des mĂ©canismes des groupes en sociĂ©tĂ© m’a aidĂ© Ă  prendre du recul. Ne pas rĂ©agir en victime c’est très difficile, quand on a Ă©tĂ© la cible, on ne choisit pas d’ĂŞtre une victime on le subit. Chacun trouvera sa force dans une activitĂ©, un sport, l’art ou la spiritualitĂ©. Mais il est important de se questionner sur le rĂ´le des institutions, les Ă©coles, les parents qui ferment les yeux et cautionnent les attitudes malveillantes qui entraĂ®nent l’exclusion, l’isolement d’une personne.

  6. Je suis entièrement d’accord avec Maton, j’ai 55 ans et notre quotidien est bien compliquĂ©, la thĂ©rapie ne sert Ă  rien car mauvais therapeute…. c’est un cauchemar sans fin, on.se dit que l’on va se rĂ©veiller un beau jour, mais non….
    Courage à ceux et celles qui sont dans le.même état que moi. Accrochons nous.

  7. Tout vos conseils sont beaux mais Ă  cause de tout cela je te prends des mĂ©dicaments pour pouvoir vivre correctement je suis une thĂ©rapie rien ne change alors tous les conseils sont bien jolis mais de la rĂ©alitĂ© des choses ce n’est pas pareil rien ne change j’ai mĂŞme fait deux tentatives de suicide donc voilĂ  c’est tout simplement pour dire que tous ces conseils sont magnifiques mais rien ne change dans la vie comparĂ© Ă  tout ce qu’on a pu faire vivre et encore maintenant au contraire quand vous avez le rejet on vous force Ă  vous occuper de gens qui ne sont pas pareil que vous il vous on vous responsabilise un maximum fais passer pour une personne que vous n’ĂŞtes pas donc c’Ă©tait une personne handicapĂ©e cela vous marque toute la vie voilĂ  j’en ai dit assez et je ne pourrai jamais encore beaucoup de choses Ă  dire mais bon c’est comme çacela n’est pas facile dans la rĂ©alitĂ© des choses on se remet jamais du rejet j’ai 53 ans je n’arrive jamais Ă  me remettre au contraire je m’enfonce de plus en plus

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