Alors que les parents font les derniers achats pour la rentrée, une mère de famille appelle à la plus grande vigilance. Elle est revenue d’une session shopping munie d’une robe en apparence inoffensive tapissée de petits lapins. Sauf qu’en y regardant de plus près, elle a découvert des messages chargés de sous-entendus qui sonnent tout sauf « mignons ». Sa vidéo a fait le tour du net, sidérant sur son passage 23 millions de personnes.
Une robe candide qui ne l’est pas vraiment
La rentrée approche sérieusement et les parents sillonnent les rayons pour trouver une tenue à la hauteur de ce premier jour. Ils ne se contentent pas seulement d’acheter des fournitures scolaires, ils acquièrent de nouveaux vêtements pour leurs enfants qui grandissent à vitesse éclair. Parfois ils suivent les ordres de leurs petites têtes blondes et d’autres, ils prennent la liberté de choisir à leur place, se laissant attendrir par les motifs et les couleurs pastel.
C’est ce qui s’est passé pour Savannah, qui n’a pas résisté devant cette robe fantaisie aux imprimés printaniers sur le thème de « Pâques ». Des silhouettes de lapins multicolores s’y dessinent sur le haut et la jupe, elle, est ponctuée d’œufs, de nounours gélifiés et de poussins flashy. Lors de ce coutumier lèche-vitrine, la mère de famille a craqué pour cette robe à la taille miniature. Elle imaginait très bien sa petite fille derrière cette adorable étoffe.
Pourtant, elle n’avait pas lu les messages inscrits en caractère microscopique sur le jupon. Lorsqu’elle s’est attardée dessus, elle a été scandalisée par la nature des propos. Ces phrases qui côtoient des détails naïfs et enfantins n’ont rien à faire sur les gambettes d’une fillette de 6 ans, ni sur aucun autre vêtement.
Des messages plus qu’explicites sur le jupon
En penchant sa loupe sur ce texte écrit dans une police manuscrite coquette, la mère a cru halluciner. Alors qu’elle s’attendait à découvrir des citations mignonnes ou des phrases en langage bébé, elle est vite redescendue du monde des Bisounours. Elle a d’ailleurs partagé son expérience effroyable dans une vidéo TikTok, qui a touché 23 millions de personnes et suscité plus de 20 000 réactions en commentaire.
Sur ce jupon immaculé au design sage, des phrases choc s’écrivent. « Envie d’une chasse aux œufs de Pâques sous la couette ? ». « Ce coupon vous donne droit à un peep-show gratuit ! ». On pouvait aussi lire : « Faisons semblant d’être des lapins et faisons ce qui nous vient naturellement ». Un autre message au summum de l’indécence : « Mes tulipes (deux lèvres) veulent être sur tes tulipes ». La mère de famille, indignée et révoltée par ces messages que seuls les adultes peuvent comprendre, a conclu par un conseil, qui fait d’autant plus sens en cette période de rentrée. « Lisez attentivement les vêtements de vos enfants avant de les acheter », a-t-elle insisté.
La marque à l’origine de cette bavure vestimentaire est une entreprise australienne confidentielle nommée Lele & Co. Dans la foulée du TikTok, elle a présenté ses plus plates excuses à la mère de famille et a tout de suite retiré cet article de la vente. « Je m’excuse sincèrement pour le texte inapproprié trouvé sur l’un des articles vendus dans notre magasin. Cet article était une revente d’un vendeur et, malheureusement, le libellé offensant a été oublié avant la mise en vente », a-t-elle justifié. Loin d’être une simple coquille, c’est de la négligence pure. Et ce n’est pas le premier vêtement à destination des bambins à arborer des mots odieux, des coupes inadaptées ou des détails sexistes.
@heatherbrown400 Straight to JAIL 🥲 #momsoftiktok #creepy #fyp
Un récit devenu viral qui est loin de faire exception
Chaque année, des vêtements polémiques s’invitent dans le rayon du tendre âge. Pièce de bain aux coupes suggestives voué à des corps juvéniles pas formés, t-shirt à messages douteux, design stéréotypé… le débat va bien au-delà des couleurs bleu et rose. En août 2024, une autre mère de famille avait également pointé du doigt un t-shirt d’une grande enseigne de fast-fashion. Il s’agissait d’un top blanc portant la mention « The perfect snack » (la collation parfaite en français). Au dos du vêtement : une fraise coupée en deux rappelant étrangement l’anatomie intime des femmes. Une phrase accompagne l’image : « Prenez une bouchée. Une explosion de plaisir sucré, ce qui en fait le snack d’été parfait ».
Fruit d’un esprit mal placé, résultat d’une psychose grandissante à l’égard du vestiaire enfantin ou interprétation véridique ? Quoi qu’il en soit, pour calmer le bad buzz, Zara s’était empressée de faire disparaître cette pièce. Il n’est plus seulement question de tracteur sur les pulls des garçons ou de paillettes et de licornes sur les robes des filles. Les vêtements d’enfant contiennent parfois, dans leur couture, des messages infâmes que même leurs propriétaires ne pourraient interpréter. Face à la multiplication de ces témoignages, les parents sont plus méfiants lors de leurs achats. Ils vérifient leur panier à quatre fois avant de payer.
Tandis que certains se tournent vers des marques artisanales où tout est fait et vérifié en atelier, d’autres envisagent sérieusement de se mettre à la couture pour éviter les mauvaises surprises.