Oubliez les balles anti-stress ! Pour calmer vos angoisses et retrouver une certaine sérénité, il y a un objet qui surclasse tous les autres. Bonne nouvelle : il se trouve dans votre ancienne caisse à jouet ou dans un carton du grenier floqué « souvenir d’enfance ». Et non, ce n’est pas le hand spinner. C’est un jeu qui tient dans une main et qui hypnotise encore de nombreux bambins.
Le truc à bulles, la meilleure réponse à votre stress
Pendant la pause, il y a les personnes qui fument et il y en a d’autres qui dégainent leur truc à bulles. Vous vous souvenez, ce bâtonnet qui tient dans la paume et qui fait apparaître des bulles au rythme de votre souffle. Oui, ce même objet avec lequel vous vous êtes époumonée pendant toute votre enfance. Celui que vous avez chargé de liquide vaisselle saveur citron. Ce truc à bulles qui a occupé vos après-midi chez mamie et que vous avez tellement utilisé que les inscriptions sur le papier sont illisibles a toute sa place dans votre sac à main ou au fond de votre poche.
Loin d’être réservé aux circassiens des rues et aux petites têtes blondes, cet accessoire qui dessine des bulles arc-en-ciel dans les airs s’invite aussi entre les mains des adultes surmenés. La solaire Flavie, du compte @flavieeidel, elle, en garde toujours un sur elle. Que ce soit pour essuyer les pleurs d’un enfant dans les transports ou s’apaiser entre deux dossiers compliqués au travail, ce truc à bulles fait l’effet d’un anxiolytique. Certaines personnes s’en servent même comme dérivatif pour arrêter de fumer.
Vous pensiez que vous étiez trop « vielle » pour faire des bulles dans la rue ou sur le palier de votre entreprise ? Détrompez-vous. Cet accessoire, qui émerveille les yeux des petits et des grands, est peut-être même l’ancêtre des bagues anti-stress, des pop it et des autres gadgets modernes. C’est un jouet indispensable pour préserver votre santé mentale.
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Les situations dans lesquelles vous pouvez l’utiliser
La créatrice de contenu de nature positive défend bien les vertus du truc à bulles. « Ça travaille la respiration, ça permet de méditer sans s’ennuyer, c’est apaisant et ça réveille l’enfant intérieur », développe-t-elle. En commentaire, une internaute a d’ailleurs trouvé la métaphore parfaite pour le décrire. C’est une « arme de poésie massive ».
Ce truc à bulles, laissé dans l’ombre de vos placards, devient de nouveau l’extension de votre bras. Or, cette fois-ci, il ne se contente pas de vous fasciner. Il fait mieux : il vous soutient dans les aléas de la vie d’adulte. Il distrait votre esprit, vous incite à inspirer et expirer comme au yoga et vous ramène à cette époque où votre seul souci était de finir votre château en Lego ou d’écrire votre prénom avec les pâtes « lettres ».
Autrefois cantonné à la cour de récréation, le truc à bulles impose sa magie partout, tout le temps. Au boulot, dans le métro, avant un entretien, un date ou un repas avec la belle famille… À chaque fois que le stress vous guette, soufflez, au sens propre du terme. Noyez votre angoisse dans les bulles. Flavie, personnification même de la bienveillance, le sort également quand elle croise un enfant fatigué ou en décharge émotionnelle. Au lieu de soupirer et de juger la mère, qui est certainement aussi à bout, elle fait des bulles. Et elle l’assure : ça change spontanément l’humeur.
La nostalgie, un remède vraiment « à part »
Tandis que certaines personnes font des bulles avec leur bâtonnet coloré à l’effigie de Stitch ou de Spiderman, d’autres sniffent leur doudou ou mâchouillent des tétines. Tous ces objets, à forte valeur sentimentale, sont des madeleines de Proust pour la santé mentale. Ils valent tous les paquets de chewing-gum du monde et tous les gadgets en silicone de la terre.
Les personnes qui font un bisou à monsieur doudou avant de quitter la maison et celles qui collectionnent les peluches vintage après leur sac n’ont pas une carence en maturité. Au contraire, ces objets d’enfance sont des remparts dans l’insécurité. Entre la crise climatique et les guerres qui menacent de se généraliser, ce voyage dans le passé est presque vital pour « tenir le coup ».
Syndrome de Peter Pan ou pas, le truc à bulles est un bonbon pour le moral. C’est comme manger des boules de Mammouth ou des Ficellos après des années. Mieux, c’est comme se recoucher dans son lit d’ado, entourée de posters. C’est une sensation de bien-être indescriptible.