Les bonnes rĂ©solutions de la nouvelle annĂ©e arrivent sous peu ! Beaucoup en profitent pour arrĂȘter de fumer afin de prĂ©server sa santĂ©, sa famille, son porte-monnaie ou lâenvironnement⊠Les raisons sont multiples, mais le sevrage du tabac nâest pas chose facile pour tout le monde. AccompagnĂ©es dâune volontĂ© de fer, de nombreuses mĂ©thodes s’avĂšrent tout de mĂȘme concluantes.
Des Ă©tudes ont observĂ© que les caractĂ©ristiques des fumeurs et fumeuses – niveau de dĂ©pendance Ă la cigarette, statut socioĂ©conomique, Ăąge et sexe – influencent aussi l’efficacitĂ© du traitement. Il est donc important de garder cela en tĂȘte pour trouver sa solution. Les patchs, thĂ©rapies, hypnose ou cigarettes Ă©lectroniques sont-ils efficaces pour vous ? On fait le point.
1 – Les substituts nicotiniques (patch, sprays, chewing-gum…)
Ce qui est dangereux dans la cigarette est la fumĂ©e, contenant des substances cancĂ©rigĂšnes. Afin de stopper cette habitude efficacement, il faut Ă©liminer le tabac, tout en apportant Ă son organisme la nicotine dont il est dĂ©pendant. Pour cela, les substituts nicotiniques apportent la dose nĂ©cessaire de nicotine. Ils permettent de ne pas en ressentir les manques physiques. Mais psychologiquement, ces produits nâaident pas. Il faut donc avoir une volontĂ© de fer et/ou se faire aider en parallĂšle.
Disponibles sous plusieurs formes (gommes, patchs, sprayâŠ), ces substituts conviennent aux « vrai.e.s » dĂ©pendant.e.s. Ces personnes qui allument leur premiĂšre cigarette dĂšs le rĂ©veil. Pour rĂ©ussir son sevrage avec cette mĂ©thode, il est important dâavoir une dose suffisante de nicotine, selon le pneumologue Bertrand Dautzenberg pour SantĂ© Magazine. Cette technique fonctionne de maniĂšre lente et rĂ©guliĂšre, et permet de diminuer, puis Ă©liminer la dĂ©pendance Ă la nicotine, gĂ©nĂ©ralement au bout de 3 Ă 6 mois.
2 – La cigarette Ă©lectronique, une bonne solution ?
Pour les personnes qui ont du mal Ă abandonner le geste de fumer, la cigarette Ă©lectronique fait partie de lâarsenal thĂ©rapeutique. Elle apporte la dose nĂ©cessaire de nicotine Ă lâorganisme dĂ©pendant (jusqu’Ă 20 mg/ml pour les liquides), tout en Ă©vitant d’inhaler toutes les substances cancĂ©rigĂšnes du tabac. L’e-cigarette, est un produit en forme de cigarette, produisant une vapeur qui peut contenir de la nicotine ou non, et qui est souvent aromatisĂ©e (goĂ»t de tabac blond, brun, de fruits, etc.)
On estime que, ces derniĂšres annĂ©es, 700 000 fumeur.euse.s ont rĂ©ussi Ă arrĂȘter grĂące Ă cette mĂ©thode. Pour beaucoup de dĂ©pendant.e.s Ă la cigarette, la « vape » permet surtout de diminuer considĂ©rablement leur consommation de tabac. Cependant, son efficacitĂ© sur l’arrĂȘt total du tabac, ou son effet sur la santĂ© Ă long terme sont encore mal Ă©valuĂ©s. En attendant, la Haute AutoritĂ© de SantĂ© ne recommande pas son utilisation, mais ne la dĂ©conseille pas pour autant !
3 – Lire le livre « La mĂ©thode simple pour en finir avec la cigarette »
C’est un livre de lâauteur Ă succĂšs Allen Carr. Sa mĂ©thode « simple » travaille plus sur le mental des fumeur.euse.s que sur leur dĂ©pendance physique Ă la nicotine. Il aborde les illusions que lâon se fait sur le tabac, et notamment la peur quâengendre lâidĂ©e dâarrĂȘter de fumer. En dĂ©construisant les raisons de nos mauvaises habitudes, on comprend mieux le fonctionnement de notre dĂ©pendance et comment sâen dĂ©tacher.
Cette mĂ©thode durerait⊠le temps que la personne prendra pour lire lâouvrage. Ce petit livre aurait permis Ă plusieurs millions de personnes dâarrĂȘter totalement la cigarette, et provoquĂ© un dĂ©clic chez dâautres. Si lâouvrage nâa pas fonctionnĂ© sur le reste, câest quâune solution Ă leur dĂ©pendance physique Ă©tait sĂ»rement nĂ©cessaire.
4 – ArrĂȘter de fumer avec les thĂ©rapies cognitives et comportementales ?
Les thĂ©rapies cognitives et comportementales sâavĂšrent efficaces pour les dĂ©pendant.e.s psychologiques Ă la cigarette. Elles permettent dâaccompagner les patient.e.s dans leurs gestion du stress, en plus de rĂ©aliser un travail sur soi en profondeur. Il existe donc diverses thĂ©rapies, adaptĂ©es Ă chaque profil, qui permettent gĂ©nĂ©ralement de dĂ©construire ses comportements et automatismes pour mieux sâen dĂ©barrasser.
Ce travail de fond peut prendre 5 Ă 15 sĂ©ances, mais tout dĂ©pend du niveau de dĂ©pendance de la personne et de sa personnalitĂ©. Aussi, cette mĂ©thode ne traite pas la dĂ©pendance physique Ă la nicotine, mieux vaut donc sâassurer dâune mĂ©thode complĂ©mentaire.
5 – Quid de lâhypnose ou la mĂ©ditation ?
Encore une fois, voici une mĂ©thode qui ne fonctionnera que pour quelques personnes, et selon leur Ă©tat de dĂ©pendance au tabac. Pour certain.e.s, une seule sĂ©ance dâhypnose suffit pour provoquer un dĂ©clic efficace, sur le long terme. Pour dâautres, il en faut plusieurs, ou cela ne fonctionne absolument pas.
L’hypnose nâa pas apportĂ© de preuve scientifique de son efficacitĂ© contre le tabagisme. Mais tout comme la mĂ©ditation, lâhypnose peut ĂȘtre dâune grande aide pour la gestion du stress et de lâanxiĂ©tĂ©. Et la relaxation comporte de nombreux bienfaits sur le mental, comme sur le physique. Alors, pourquoi ne pas tenter lâexpĂ©rience ?
Et vous, ces méthodes ont-elles fonctionné pour vous ? Venez partager votre expérience avec nos lecteurs et lectrices, sur le forum de The Body Optimist !