Un rhume persistant, et une vérité glaçante au fond de ses poumons

Pensant être simplement enrhumée, une influenceuse russe découvre qu’un fragment chirurgical oublié repose dans ses poumons depuis des années. Une erreur médicale silencieuse qui aurait pu lui coûter la vie.

Un simple rhume… ou presque

En décembre 2024, Ekaterina Badulina commence à ressentir des symptômes familiers : fièvre, frissons, écoulement nasal. Au fil des jours, le mal s’aggrave. Craignant une pneumonie, la jeune femme décide de consulter. Ce qu’elle ignore alors, c’est que cette décision va lui révéler un tout autre problème.

Les examens réalisés à l’hôpital ne détectent en effet pas une infection pulmonaire, mais bien un corps étranger dans son poumon. Sur les clichés radiologiques, les médecins repèrent un petit objet métallique, de forme spiralée, mesurant 5 mm sur 16 mm. Une tomodensitométrie confirme l’hypothèse : il s’agit d’un ressort chirurgical, logé dans ses poumons sans qu’elle n’en ait eu la moindre idée. « Ils m’ont dit que je pouvais mourir à tout moment », confie Ekaterina au média britannique Jam Press, relayé par le New York Post.

Retour en arrière : 20 opérations, 33 tubes et un fragment oublié

Sept ans plus tôt, alors qu’elle n’a que 27 ans, Ekaterina est hospitalisée pour une thromboembolie, un caillot sanguin bloquant la circulation. Elle subit une lourde série d’interventions : 20 opérations en un an, et la pose de 33 tubes médicaux dans sa jambe pour rétablir la circulation sanguine.

C’est vraisemblablement à cette époque qu’un ressort médical, utilisé pour stabiliser un vaisseau ou soutenir un dispositif temporaire, aurait été laissé dans son organisme. Le plus étonnant ? Ce fragment aurait migré lentement par la circulation sanguine jusqu’aux poumons, sans causer de symptôme immédiat.

« Apparemment, je ne l’ai même pas senti », raconte-t-elle. Ce n’est qu’à la faveur de ce rhume persistant que la découverte a été faite. Le ressort s’était immobilisé dans une zone critique du poumon, exposant la jeune femme à un risque vital en cas de déplacement soudain.

Une erreur rare, mais pas impossible

La migration de fragments chirurgicaux est un phénomène rare mais documenté. Dans certains cas, des corps étrangers (pinces, aiguilles, compresses, ressorts, cathéters) peuvent rester dans le corps du patient sans être détectés. Cela peut être dû à un oubli humain, à une complication peropératoire ou à un manque de suivi post-opératoire.

Les risques ? Infection, embolie, perforation d’organes, voire arrêt cardiaque si l’objet atteint des zones sensibles. Dans ce cas précis, les médecins ont considéré que le ressort était stable, mais ont averti Ekaterina que le moindre mouvement ou inflammation pouvait déclencher une complication fatale. Une opération pour l’extraire a été envisagée, mais jugée trop risquée dans l’immédiat.

Rester lucide, malgré la peur

Face à cette situation pour le moins glaçante, Ekaterina Badulina a décidé de ne pas céder à la panique. Elle partage aujourd’hui son histoire sur Instagram avec ses abonnés, non pas pour faire le buzz, mais pour alerter et encourager le dialogue sur les suites opératoires.

« J’ai dû reprendre le contrôle de mes pensées et de mes émotions. Me concentrer uniquement sur l’optimisme, pas sur la peur ni le découragement », explique-t-elle. Elle ajoute avec philosophie : « Tout le monde peut mourir à n’importe quel moment. Personne ne sait ce que demain nous réserve ».

Une leçon sur la vigilance médicale

L’histoire d’Ekaterina Badulina remet en lumière l’importance d’un suivi post-opératoire rigoureux, même plusieurs années après une intervention. Une douleur inhabituelle, un symptôme persistant, un simple rhume qui ne passe pas : tout peut être le signe d’un dysfonctionnement latent.

Si ce type d’incident reste extrêmement rare, il révèle les limites humaines du monde médical, et la nécessité pour les patientes de rester actrices de leur santé, sans hésiter à consulter ou à interroger les professionnels.

Ce qui aurait pu être un hiver ordinaire s’est ainsi transformé en une révélation médicale bouleversante. Le « rhume » d’Ekaterina Badulina était en réalité le signal d’alarme d’un danger enfoui depuis des années. Grâce à une vigilance de dernière minute, elle a évité le pire – et offre aujourd’hui un témoignage précieux sur l’importance de l’écoute de son corps, du suivi médical et du courage face à l’inconnu.

Maïssane Fraiji
Maïssane Fraiji
Passionnée par l'écriture et toujours à l'affût des nouvelles tendances, j'adore explorer l'univers de la mode, du bien-être et des histoires qui résonnent avec les femmes d'aujourd'hui. Curieuse de nature, j'aime surtout partager mes découvertes et échanger autour de tout ce qui m'inspire.

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