Elle a des bourrelets mais ça fait plus de matière à caresser. Elle a de la cellulite mais ça fait plus de chair à explorer. Son mari la voit avec les yeux de l’amour et ne se laisse pas aveugler par les standards de beauté. Ces petits détails que la société ne cessent de diaboliser sont, selon lui, les plus beaux atouts de sa compagne.
Voir le beau là où la société voit des défauts
Elle a un corps qui s’agite, de la cellulite sur les cuisses, des vergetures, des bras massifs et des dents du bonheur. Autant de particularités physiques qui jurent avec cet idéal de beauté à la peau lisse et à la silhouette gainée. Megan alias @hypequeenhq ne cherche pas à être une réplique des stéréotypes, elle veut juste être elle-même.
Or, pas facile de s’accepter dans une société qui n’a pas revu ses normes depuis des années et qui résume la beauté à un modèle “type”. Heureusement, elle peut compter sur son mari. Il aime son corps pour deux et chérit ce qu’elle peine à apprécier. Dans une vidéo attendrissante, elle partage d’ailleurs ce que son mari trouve attirant mais que la société a toujours jugé “moche”.
Ce que la société considère comme des imperfections, voire des repoussoirs, son partenaire l’aborde comme des suppléments de charme, des trésors esthétiques. Cette peau texturée est comme un livre ouvert et chaque pli raconte une histoire alors pas question d’en effacer le contenu. La cellulite ? Ses doigts ne l’évitent pas, ils s’y aventurent à chaque rendez-vous sur l’oreiller. Les dents du bonheur ? Il fait tout pour les faire ressortir en un sourire. Les bourrelets ? C’est fait pour s’y lover. Les gros bras ? C’est plus accueillant pour les câlins. Son homme lui accorde cette douceur qu’elle a tant de mal à appliquer à son reflet. Et son admiration est contagieuse. “Change ton regard, ne te change pas toi” préconise-t-elle sagement en description.
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Aimer le corps de sa femme sans limites
Megan fait partie de ces femmes qui se sont déjà senties obligées d’éteindre la lumière pendant les étreintes et qui ont refusé d’enlever le t-shirt pendant l’acte. Mais depuis que les yeux bienveillants de son mari se sont posés sur son corps, elle commence à croire que la beauté c’est surtout “dans la tête”. Chaque bisou sur la peau et chaque caresse sous les vêtements ont pansé son estime. Tous ces gestes qui disent silencieusement “je t’aime”, ont presque eu un effet thérapeutique sur Megan. Ils mettent du baume sur les complexes. Et ça, ça vaut tous les bouquets de fleurs et toutes les boîtes de chocolat de la terre.
Chaque partie du corps que Megan a appris à cacher ou à critiquer devient ainsi un lieu de tendresse et de désir. Son mari lui offre une perspective radicalement différente : au lieu de chercher la perfection, il célèbre la singularité. Et ce regard aimant a un pouvoir incroyable. Il lui permet de se réconcilier avec elle-même, de se redécouvrir et de réapprendre à s’aimer.
Un soutien précieux pour l’estime
Certaines personnes collent des post-it à base de “tu es belle” et de “tu es la meilleure” partout dans leur maison dans l’espoir que ces mots fassent, un jour, sens. Megan, elle, apprend les bases de l’amour-propre par l’intermédiaire de son conjoint. Avoir à ses côtés un partenaire qui valorise ce que la société dénigre, c’est comme recevoir une permission implicite d’arrêter la guerre contre soi-même.
À travers son témoignage, Megan envoie un message clair : changer de regard sur soi-même est plus puissant que de chercher à se changer physiquement. Son mari lui apprend à apprécier ses formes et sa texture de peau, à rire de ses petits complexes et à voir la sensualité partout où elle pensait qu’il n’y en avait pas.
Megan ne vit pas seulement dans les yeux de sa moitié. Même si son partenaire la traite comme une muse, y compris quand elle porte un pyjama pilou-pilou et un chignon brouillon, elle parvient désormais à embrasser son reflet. Elle n’a pas fait le deuil de cet idéal, elle s’en est simplement libéré.