À 11 ans, Dylan transforme des tee-shirts en œuvres portées par les personnalités les plus en vue. Une ascension qui mêle créativité, soutien familial et précision d’un mini‑preneur hors pair.
Un hobby devenu marque internationale
Dylan a eu seulement 6 ans lorsqu’il a commencé à dessiner des monstres et personnages sur des tee-shirts offerts par sa grand-mère à l’aide de feutres pour textile. L’activité, d’abord ludique, s’est muée en une véritable routine créative : plus de 300 modèles en moins de 2 ans et une clientèle d’exception.
Son Instagram @dylanstshirtclub, suivi par près de 6 000 fans, est une galerie en constante évolution de créations uniques, numérotées et personnalisées – le tout conçu dans sa cuisine, entre deux devoirs d’écolier.
Une collection qui séduit l’élite hollywoodienne
Au fil des années, le tee-shirt de Dylan séduit les plus grands : Pharrell Williams, Michelle Pfeiffer, Jamie Lee Curtis, A$AP Ferg ou encore Pierpaolo Piccioli – le directeur artistique de Balenciaga – sont tombés sous le charme de ses créations.
Point d’orgue de cette ascension : en mai, le tee-shirt blanc « Joachim Trier Summer », imaginé pour Elle Fanning, a fait sensation lors du Festival de Cannes – porté à la fois sur le photocall et dans la rue. Une « victoire » esthétique et humaine pour Dylan, qui avoue avoir été « époustouflé » de la voir le porter.
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L’équilibre d’un jeune créatif
Ce qui frappe chez Dylan, c’est son sérieux : un emploi du temps bien réglé entre école et projet artistique. Il réalise ses tee‑shirts principalement le week-end, ou après ses leçons, sans sacrifier ses études.
Cette organisation, il la tire de son entourage. Sa mère, Samantha McMillen, styliste reconnue à Los Angeles, l’a initié au monde du stylisme dès l’enfance, l’accompagnant pour chaque collaboration, mais c’est Dylan qui choisit les motifs, les couleurs et les messages.
Une démarche artistique authentique
Chaque tee‑shirt est traité comme une toile : numéroté à la main, signé au dos et souvent créé sur commande. Rien d’industriel : tout est artisanal, spontané, désireux d’explorer un nouvel univers graphique à chaque pièce.
Son style ? Un mélange pétillant de créatures imaginaires, de symboles vibrants et parfois de slogans inspirés – comme ce dessin « Joachim Trier Summer », lien direct avec le cinéma. Il appelle cela le « canvas tee », un vêtement pensé comme œuvre d’art.
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L’impact : au-delà du vêtement
Au-delà du stylishness, les tee-shirts de Dylan symbolisent un renouveau du DIY chic – l’alliance de l’intime, de l’authentique et de la mode portée. Ils ont touché des univers très variés : du gouverneur de Californie, qui a commandé un exemplaire « California Strong », aux célébrités, en passant par des YouTubeurs et musiciens.
Sa démarche insuffle un message clair : créer, partager, inspirer sans filtre. Et à 11 ans, il porte déjà une vision personnelle du vêtement, qui nourrit autant la curiosité médiatique que la simplicité heureuse.
Et la suite ?
Dylan ne s’arrête pas là : il prévoit de lancer sa première collection officielle et vise des collaborations plus structurelles, avec des boutiques comme Woven à Durham et des licences à l’image de Lego ou Fortnite. Il rêve aussi de voir ses créations sur Eminem, Billie Eilish ou A$AP Rocky. Pour l’instant, il savoure chaque tee-shirt posé sur une star ou prisé par un amateur – un petit créateur avec un grand impact.
Dylan incarne ainsi la force d’une créativité libre, soutenue, et résolument contemporaine. À travers ses tee-shirts apparus à Cannes dernièrement – mais aussi Hollywood, il signe une dynamique où l’art, la mode et l’enfance coexistent dans une évidence lumineuse. Le monde regarde, admire… et attend la suite.