À seulement 13 ans, Giulia Sarkozy, fille de Carla Bruni et Nicolas Sarkozy, fascine déjà des dizaines de milliers d’abonnés sur Instagram et TikTok. Cavalière, passionnée par l’équitation, la jeune adolescente partage régulièrement ses entraînements, ses compétitions, et même des sessions de questions-réponses avec ses fans. Elle est également ambassadrice de plusieurs marques liées à sa passion. Cette visibilité précoce sur les réseaux sociaux soulève toutefois des inquiétudes, y compris chez sa propre mère.
Une adolescente déjà très suivie
Avec plus de 50 000 abonnés sur Instagram, Giulia attire l’attention autant pour son talent que pour son nom de famille. Sur TikTok, elle se montre enchaînant vidéos de lip sync, séquences sur l’onglerie, et même des publications en soutien à son père. Cette exposition n’est pas sans conséquence : cyberharcèlement, commentaires malveillants, et questions récurrentes sur les condamnations judiciaires de son père ont parfois terni l’expérience de la jeune fille. Son compte TikTok avait d’ailleurs été désactivé temporairement, une décision que Carla Bruni avait vivement critiquée.
Carla Bruni explique : « Je ne sais pas si je peux lui enlever des choses qu’elle aime ». Lors d’un entretien début septembre avec l’animatrice chinoise Jin Xing, Carla Bruni a en effet reconnu ses doutes. « Je sais… mais ils aiment ça, vous savez ? », a-t-elle confié, en parlant des jeunes et des réseaux sociaux. « Elle travaille à l’école, elle fait beaucoup d’équitation. Je me sens mal de lui interdire de jouer et de s’amuser », a-t-elle poursuivi.
Plutôt que de couper net, l’ex-première dame préfère encadrer, en tentant de trouver un équilibre entre plaisir, exposition et protection : « J’essaie de la doser, mais je ne veux pas la couper complètement, car ce n’est pas respectueux, ce sont ses goûts ».
En définitive, le cas de Giulia Sarkozy illustre les dilemmes auxquels sont confrontés de nombreux parents à l’ère numérique : comment respecter l’identité d’une ado tout en le protégeant de la violence en ligne ? Pour Carla Bruni, la réponse semble être dans la modération et le dialogue.