L’idylle entre Adèle Exarchopoulos et François Civil n’est plus un secret pour personne. Les deux partenaires de scène et de vie, qui ont partagé l’affiche de « l’Amour Ouf », tentent de s’épanouir loin des caméras. Sauf que voilà, il a suffi d’une banale photo sous les flashs pour attiser les rumeurs de grossesse et laisser croire à un heureux événement. Alerte fake news : le ventre arrondi de l’actrice ne contenait pas un fœtus, mais un repas bien riche.
Des rumeurs de grossesse démentis avec humour
L’actrice Adèle Exarchopoulos s’est retrouvée au cœur de l’actualité malgré elle. Et ce n’était pas pour son dernier rôle dans le film de science-fiction « Chien 51 ». La presse people a visiblement préféré se pencher sur sa silhouette plutôt que sur son brillant jeu d’actrice. Au lieu de s’intéresser à son cœur de métier et d’évoquer sa dernière apparition à l’écran, elle a tenté d’interpréter les lignes de son corps. Réduire une femme à son apparence, voilà qui est tristement banal dans cette industrie du buzz.
Toujours à l’affût du moindre scoop, elle n’a pas hésité à en inventer un de toute pièce, estimant que le renflement du t-shirt de l’actrice était un signe avéré d’une grossesse avancée. Paris Match s’est empressé de relayer cette fake news dans ses colonnes en titrant effrontément « Adèle Exarchopoulos et François Civil, bientôt un bébé ». Se targuant d’avoir glané une information « exclusive », le média people ne s’est pas gêné pour faire un « diagnostic sauvage ». Et le public s’est empressé de réagir, félicitant le couple avant l’heure.
Pourtant, les deux âmes sœurs, peu loquaces sur leur vie privée, ont dû couper court à cette effusion de joie. Invitée à la table de la YouTubeuse Sally, Adèle Exarchopoulos a donné la vraie raison de son ventre enflé. « J’avais juste mangé libanais ». Point de bébé, simplement l’effet inévitable d’un bon repas sur le corps.
Le corps des actrices sans cesse scruté
Depuis le début de sa carrière, Adèle Exarchopoulos subit le regard très médisant du public. Même si elle a déjà fait tomber ses vêtements dans « La Vie d’Adèle », prenant le risque de se faire refaire le portrait par les haters, elle a été plutôt épargnée. Jusqu’à maintenant, les critiques portaient plus sur sa voix jugée « trop masculine » ou son attitude décomplexée que ses détracteurs considéraient volontiers comme de l’impolitesse ou un manque de manière. Inlassablement qualifiée de « racaille » ou de « femme grossière », l’actrice est devenue une cible.
Comme beaucoup d’autres, son corps a été scruté, documenté, analysé sous tous les angles avec plus d’attention qu’un schéma anatomique de SVT. À chaque changement, même le plus minime, les internautes faisaient des suppositions. Ils tentaient de trouver une explication là où il n’y avait rien à justifier. Habituée aux commentaires négatifs, elle ne s’attendait pas à ce qu’une rumeur touche à son intimité. « Dieu merci je traverse aucune épreuve qui fait que ça aurait pu me heurter. Il y a déjà des enfants dans les familles, imagine si c’était vrai, j’aurais pas pu l’annoncer. Ça touche à pleins de choses », poursuit-elle dans l’interview.
Dans une industrie aux mensurations millimétrées et aux standards élevés, un ventre qui fait des vagues sous un top ne peut pas être le résultat d’un tacos, d’un grec ou d’un libanais. C’est forcément le témoin d’une maternité, la preuve visible d’une grossesse. Pourtant, en bonne vivante, Adèle Exarchopoulos confirme qu’il est bien normal d’avoir la peau du ventre tendu après un menu copieux. Ce n’est pas bizarre, c’est juste humain.
Adèle Exarchopoulos et son légendaire franc parler
Aux prémices de sa carrière, l’actrice répondait furieusement à ses détracteurs. Aujourd’hui elle a presque acquis une certaine sagesse et manie l’art du second degré à la perfection. Qu’une critique porte sur ses tenues ou sur ce qui se cache en-dessous, Adèle Exarchopoulos la déjoue avec humour et légèreté. Bien loin de prendre à cœur tout ce qui se dit sur son physique ou son attitude « pas assez élégante » ou « trop exubérante », elle préfère rire de ces « bruits de couloir ». Elle refuse de laisser le regard des autres influencer qui elle est et dénaturer sa personnalité.
Cette rumeur, pain béni pour la presse people, n’a pas fait vaciller l’estime de l’actrice, mais l’a légèrement piqué. Dans le podcast, Adèle Exarchopoulos a simplement regretté que ses efforts à la salle de sport aient été dénigrés à ce point en abondant « je n’ai jamais été aussi fine de ma vie ». Une phrase banale qui illustre un perpétuel besoin de défendre un bourrelet qui dépasse, une cellulite qui se dessine…
Ces hypothèses hâtives de maternité ne touchent pas seulement les stars comme Adèle Exarchopoulos. Même les femmes qui n’ont pas à soigner leur image publique ont déjà vécu ce scénario. Faut-il rappeler que prendre du poids et de l’embonpoint n’est pas annonciateur d’une grossesse. C’est souvent l’indicateur d’une vie heureuse.
