Le retour de BLACKPINK sur scène, après trois années de pause, s’annonçait triomphal. Le 5 juillet 2025, les quatre membres du groupe sud-coréen — Jennie, Jisoo, Lisa et Rosé — ont fait vibrer le Goyang Stadium à Séoul pour le lancement de leur nouvelle tournée mondiale, DEADLINE. Mais une séquence filmée en plein concert est venue troubler l’euphorie des fans, plaçant Jennie au centre d’une controverse inattendue.
Une vidéo virale qui divise
Alors que les smartphones étaient officiellement interdits pendant la représentation, plusieurs extraits ont rapidement circulé sur les réseaux sociaux. L’un d’eux, en particulier, a retenu l’attention : on y voit Jennie, visiblement contrariée, s’adresser à un membre de l’équipe technique, apparemment à propos de ses bottes mal attachées. Dans la séquence, l’artiste semble hausser le ton, ce qui a conduit certains internautes à l’accuser de comportement autoritaire, voire de mépris envers le staff.
@iuro.1102 she had a problem with her boots #jennie #blackpink #rosé #lisa #jisoo ♬ original sound – Fan Account
Le clip, partagé massivement sur Twitter et Reddit, a suscité un débat enflammé. Tandis que certains fans dénoncent une attitude « inacceptable », d’autres appellent à la prudence, rappelant qu’une courte vidéo sortie de son contexte ne permet pas de juger une personne dans son intégralité.
She was shouting because of how loud it was. That staff is also her manager since YG days and they’re so close that she left YG and moved to OA with Jennie. You can’t create fake problems using her lol https://t.co/UVPBbjbtMf pic.twitter.com/khbgMyTMxo
— RUBY 👩🏽💻 (@jenniesbebe) July 6, 2025
Stress en coulisses ou comportement déplacé ?
Sur scène, tout va très vite. Les artistes doivent gérer la pression, la coordination technique et l’exigence de performance. Dans cette optique, plusieurs internautes suggèrent que Jennie aurait simplement élevé la voix pour se faire entendre, la musique de fond étant particulièrement forte. D’autres soulignent que le stress, combiné à des impératifs de perfection visuelle et technique, peut expliquer un ton plus sec sans pour autant refléter un manque de respect.
Ce n’est pas la première fois qu’une célébrité est jugée sur un comportement capté en coulisses. La frontière entre l’exigence professionnelle et l’arrogance perçue reste souvent floue, surtout lorsqu’une vidéo de quelques secondes devient virale.
Une image publique mise à l’épreuve
Jennie, icône de mode et chanteuse adulée dans le monde entier, est aussi l’une des figures les plus scrutées de la K-pop. Avec une communauté de fans immense, chacun de ses gestes est décortiqué. Sa popularité la place dans une position où les attentes sont élevées, et les erreurs, même supposées, rarement pardonnées.
Certains critiques ont noté un contraste entre son sourire affiché face aux caméras et l’irritation visible dans la vidéo. Mais là encore, il convient de rappeler que les artistes sont des êtres humains, soumis à des émotions, à la fatigue, et à l’intensité d’une tournée.
Ne pas juger trop vite
Si la vidéo peut choquer de prime abord, elle ne constitue pas une preuve définitive d’un comportement abusif. Aucun témoignage du personnel n’est venu corroborer les accusations, et Jennie ne s’est pour l’instant pas exprimée sur l’incident. En l’absence d’éléments supplémentaires, il est essentiel de faire preuve de discernement.
Dans une époque où les images virales façonnent les opinions en quelques secondes, il est important de rappeler que la réalité peut être plus nuancée que ce qu’une caméra saisit. Avant de condamner ou d’idéaliser, prenons le temps de comprendre.
L’incident survenu lors du concert de BLACKPINK nous rappelle à quel point la célébrité s’accompagne d’une exposition constante, où chaque mot, chaque geste, peut devenir un objet de controverse. Jennie, comme tant d’autres artistes, évolue dans un monde d’exigences permanentes. Si la critique peut être légitime, elle doit aussi rester mesurée, surtout lorsque les faits reposent sur une vidéo sans contexte. Attendons les éclaircissements, et n’oublions pas que derrière l’icône se trouve une personne.