Faire une « liste d’ingratitude » : la méthode insolite pour booster son bien-être

Quand vous êtes plutôt dans un mauvais mood vous essayez d’adopter la psychologie positive ? Vous listez tous les petits bonheurs du quotidien et essayez au maximum d’être reconnaissant.e ? Pourtant, vous touchez à peine, le bonheur du bout des doigts et l’envie de vous plaindre vous titille régulièrement ? Eh bien, figurez-vous qu’il y a une tout autre méthode, assez étonnante, pour vous épanouir : la liste d’ingratitude. On vous explique !

La liste d’ingratitude : une méthode pour assumer ses émotions négatives

Oui, c’est bien d’une liste d’ingratitude dont on parle. Ce concept est notamment, recommandé par certain.e.s thérapeutes. Cette technique semble, apriori, relevé du pessimisme mais elle est une bonne manière de se libérer de la culpabilité et d’assumer nos émotions négatives.

En effet, notre société actuelle, nous conditionne à refouler nos idées noires, à condamner nos échecs et nos erreurs. Et surtout, à auto-censurer nos émotions négatives. Or celles-ci sont tout aussi nécessaires que normales.

Mais voilà, on entend généralement que parler de psychologie positive. Pourtant, la liste d’ingratitude peut être une solution pour se réapproprier et accepter nos émotions les plus difficiles. Car comme le précise la thérapeute Anne-Laure Buffet, également auteure d’« Au secours, je vais bien », à Madame Figaro :

« Quand on s’efforce de voir la vie en rose, on ne tient pas compte de la complexité de nos émotions. En les saisissant, on ne les refoule pas, et on se protège d’un futur effet boomerang qui peut être très violent »

Comment ça fonctionne la liste d’ingratitude ?

Cette méthode vous intéresse ? Première étape, sortez votre carnet à jurons, votre stylo et énumérer tous vos tracas, des plus légers au plus graves. Le but ? Vous plaindre de tout ce qui ne va pas pour vous.

Deuxième étape, vous divisez vos notes en deux colonnes. L’une pour les choses que vous pouvez contrôler et l’autres pour celles que vous ne pouvez pas. Troisième étape, mais pas obligatoire, le psychiatre Gérard Tixier, recommande de créer une troisième colonne, dans laquelle vous inscrirez les questions qui découlent de vos notes.

« Les « bonnes » interrogations sont celles qui questionnent nos propres actions et sentiments. Celles dont la réponse n’émane pas de nous, mais d’une autre personne, dans le cas d’un conflit ou après une rupture par exemple, sont quasiment impossibles à résoudre et dilapident notre énergie », clarifie Gérard Tixier à Madame Figaro

Grâce à cette technique vous visualiserez mieux les liens qui se tissent entre certaines émotions et cela instaurera une distance entre les sources de vos maux et vous.

Peut-on tomber dans la négativité ?

Face à une telle méthode, une question se pose. Y a-t-il une possibilité de tomber dans la négativité ? Eh bien, selon la thérapeute Anne Laure Buffet :

« à partir du moment où nous enclenchons le processus volontairement, nos souffrances ne prennent pas le dessus, car elles nous appartiennent. »

De ce fait, il n’y aurait aucun risque, à partir du moment où vous êtes aux commandes. Bien évidemment, cette méthode ne vous empêche pas de continuer, en parallèle, à faire vos listes d’émotions positives. C’est ce que recommande, d’ailleurs, le psychiatre et auteur d’« Éloge de la déprime : non à la dictature du bonheur », Gérard Tixier, afin de ne pas tomber dans une spirale négative.

Vous connaissiez cette méthode ? Si oui, vous a-t-elle déjà été utile ? Partagez-nous votre opinion sur la question et surtout révélez-nous vos secrets pour être bien dans vos bottes, sur notre forum.

Shem's Tlemcani
Shem's Tlemcani
Je suis passionnée par les sujets sociétaux et la santé. Mon intérêt pour les questions sociales me pousse à explorer des enjeux tels que la lutte contre la pauvreté, l'éducation et le changement climatique. En matière de santé, je m'investis dans les domaines du bien-être, de la nutrition et de la prévention des maladies. Je m'efforce de rester informée et d'utiliser ma voix pour sensibiliser et encourager le débat et l'action sur ces sujets cruciaux.
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