Pour vivre heureux.ses, vivons séparé.e.s ! Nous qui pensions que la création de nouvelles tendances amoureuses allait se terminer en même temps que cette année infinissable… Sauf qu’ici on est bien loin d’une simple passade. En effet, selon étude menée par l’Institut national d’études démographiques, 1 adulte sur 3 serait en « célicouple ». On connaissait les personnes qui vivent ensemble ou ceux qui aimeraient vivre ensemble, mais pas ceux qui n’ont pas envie de vivre sous le même toit, mais qui sont quand même ensemble. Explications.
Célibataire, mais quand même en couple
Un célicouple c’est, comme son nom l’indique, un couple qui hésite entre la vie à deux et le célibat. En France, 1,8 million de personnes vivraient seul.e dans leur maison, mais à deux dans son coeur. Non pas par dispute, mais bien par choix, en pleine conscience de vivre séparé de l’autre.
L’étude détaille également le type de population adepte de la « céliconjugalité » et ce sont les 45-65 ans les grands winners. Seulement 22 % d’entre eux ont indiqué avoir envie d’emménager avec leur partenaire contre 68 % chez les 26-30 ans.
Mais pourquoi faire ?
Selon le type de population
On s’est aussi posé la question. Pour Arnaud Régnier-Loilier, directeur des recherches de l’INED, « ces personnes ne souhaitent plus avoir d’enfants, elles ont donc moins de pression sociale, moins d’impératifs à vivre en couple ». Cela permet de s’engager dans une relation amoureuse et de jouir que « des bons côtés » d’une relation selon lui. De plus, pour les couples âgés qui ont attendu que leurs enfants quittent le nid pour se séparer, un petit temps solo ne fait pas de mal.
Chez les plus jeunes en couples, ils vivent séparés pendant les premières années pour différentes raisons : certain.e.s sont encore étudiant.e.s, vivent chez leurs parents, ou ne disposent pas d’un emploi stable. Les jeunes couples sont aussi très friands de liberté ayant une vie sociale très remplie.
Selon les besoins et envies des partenaires
Quand on y réfléchit, les membres du célicouple sont libre de se voir quand ils veulent. Cela permet autonomie et indépendance, et de jouir donc d’un épanouissement personnel. D’autre part, ils peuvent apprécier d’autant plus la compagnie de l’autre au moment de retrouvailles torides (ou charnelles) après un manque. Les partenaires auront plus de choses à se raconter, et la routine s’installera moins vite. Cela challenge un peu la relation si vous voulez.
En plus, c’est une bonne chose pour tâter le terrain avant de s’engager vraiment. Une sorte de « période d’essai« . Emménager ensemble est une étape super importante dans la vie à deux et le projet se construit en même temps que la relation. Un peu de temps en plus ne serait donc pas de refus.
Les problèmes du célicouple
Vous pouvez embarquer dans les eaux troubles du célicouple à condition d’être sur la même longueur d’onde. Si l’un.e des partenaires développe de nouvelles envies, et qu’elles ne sont pas partagées, cette non-cohabitation peut devenir une forme de souffrance (doutes, jalousie).
Par exemple lorsqu’un des partenaires veut se voir davantage, tenter la cohabitation, avoir un enfant ensemble… et que ces désirs ne sont pas partagés par l’autre. Alors quelque soit votre choix, parlez-en ensemble pour prendre les meilleures décisions qui vous rendront tou.te.s les deux heureux.ses. Sinon gare à la rupture…
L’émergence du « célicouple » reflète clairement les évolutions significatives de nos relations amoureuses. Cette nouvelle tendance nous invite à repenser la manière dont nous abordons l’amour et l’engagement, en mettant l’accent sur l’importance de l’indépendance et de la communication dans nos relations. Près de 2 millions de personnes seraient en célicouple. Est-ce votre cas ?
