Saint-Valentin : top des raisons d’aimer cette fête (ou de la détester)

La Saint-Valentin est synonyme de tirades romantiques, de dîners aux chandelles et de balades nocturnes main dans la main. Elle laisse libre cours aux sentiments et adoucit les âmes. Cependant, même si cette fête de l’amour est propice à toutes les flatteries affectives, elle n’est pas « toute rose ». En général, elle est soit adulée, soit détestée. Voici donc le top des raisons d’aimer la Saint-Valentin (ou de la haïr).

C’est un prétexte pour se faire plaisir à soi

En cette fête de l’amour, vous pouvez vous couvrir de cadeaux sans que personne ne vous accuse d’égocentrisme ou vous reproche d’avoir le melon. Même s’il est coutume d’acheter un présent pour sa moitié, rien ne vous empêche de tirer parti des 30 % de remise sur la lingerie ou sur les chocolats de luxe.

La Saint-Valentin célèbre l’amour sous toutes ses formes, ce qui inclut d’office l’amour-propre. Célibataire ou en couple, vous pouvez vous faire une petite gâterie personnelle et vous récompenser avec un beau paquet bien ficelé. Qu’il s’agisse du dernier boucleur en vogue ou d’un bon pour un massage, c’est le moment où jamais de vous choyer sans aucune once de culpabilité. C’est l’une des raisons d’aimer la Saint-Valentin.

C’est une bonne excuse pour refiler les enfants aux grands-parents

À la Saint-Valentin, vous pouvez facilement confier vos enfants aux grands-parents sans devoir les supplier ni sortir votre meilleur jeu d’acting. Compatissants, ils acceptent sans montrer aucun signe de résistance. La fête de l’amour est un argument à elle seule.

Pris de pitié, les grands-parents prennent même parfois les devants. Une initiative que vous n’allez pas bouder. Vous allez donc pouvoir profiter d’une soirée en tête-à-tête en toute intimité et poursuivre le programme sous la couette. Pas de risque qu’une petite frimousse s’engouffre dans l’encadrement de la porte alors que vous êtes en pleine chevauchée. Et le lendemain, grasse matinée ! Voilà l’une des raisons d’aimer la Saint-Valentin.

Vous pouvez la célébrer avec n’importe qui, même votre chien

Si la Saint-Valentin implique souvent deux êtres éperdument amoureux, inutile de se dégoter un amant temporaire sur le marché du cœur pour y prétendre. Vous pouvez la fêter avec votre animal de compagnie, en concoctant un layer cake à la pâté ou en mettant un « os » en caoutchouc sous papier kraft.

Pas de place à la désillusion ou aux disputes ! Avec votre compagnon à poils, tout est limpide. Une caresse entre les oreilles suffit à le rendre heureux. La Saint-Valentin n’est pas exclusive aux tourtereaux, c’est une ode à la complicité, au sens large. Si vous n’avez pas de petites bêtes à la maison, vous pouvez aussi vous replier sur vos ami.e.s ou trinquer avec Ryan Gosling, depuis votre canapé. Tout est permis !

Vous profitez de remises exceptionnelles sur des sextoys

La Saint-Valentin est souvent critiquée pour son aspect « commercial » et superficiel. Pourtant, c’est le moment de faire des affaires en or, surtout au rayon jouets pour adulte. La plupart des sextoys et des accessoires à portée jouissive s’érigent à prix cassés.

Une aubaine pour garnir ou commencer votre collection coquine à moindres frais. Les boîtes mail croulent sous les « promotions spéciales Saint-Valentin » et ça n’a pas dû vous échapper. Vous n’allez tout de même pas refuser un vibro haut de gamme affiché à -50 %, ce serait insultant… Une des raisons de plus d’aimer la Saint-Valentin.

C’est l’occasion de s’habiller tout en rose

À la Saint-Valentin, vous pouvez vous vêtir de rose de la tête aux pieds et ressembler à un bonbon géant, vous irez parfaitement dans le décor. Autant respecter le thème jusqu’au bout et dégainer les pièces les plus girly de votre dressing.

À quoi bon avoir acheté des pièces dans la teinte préférée de Barbie si c’est pour les laisser croupir dans votre armoire ou les arborer avec parcimonie. La Saint-Valentin est une fête propice à toutes les extravagances, qu’elles soient sentimentales ou vestimentaires. C’est le moment où jamais de s’affirmer hors du noir !

Elle ajoute un peu de chaleur dans la grisaille hivernale

Parmi les raisons d’aimer la Saint-Valentin, il y a également le fait qu’elle ouvre une parenthèse enflammée dans une saison où tout est inanimé. Elle met un peu de couleur dans les paysages endormis de l’hiver et flatte le moral.

Incarnée par des couleurs chatoyantes, cette fête rompt avec la monotonie des jours frais. Vous pouvez glisser des cœurs dans votre déco et mettre des fleurs un peu partout. Si vous êtes célibataire, vous pouvez vous emballer dans un plaid vermillon et boire votre tisane dans un mug en forme de rose. Ça change tout !

Vous pouvez vous gaver de comédies romantiques sans vous justifier

« Love Actually », « Coup de foudre à Notting Hill », « N’oublie jamais »… vous pouvez vous faire un marathon de comédies romantiques toute la journée si ça vous chante. À la Saint-Valentin, vous êtes exceptionnellement immunisé.e contre les critiques et vous avez le monopole de la télécommande.

Même si vous avez déjà consommé tout le catalogue « romance » de Netflix, vous recommencez à l’infini avec le paquet de pop corn entre les jambes. En cette fête de l’amour, les contes de fées modernes disponibles sur le petit écran se dévorent en illimité. Voilà l’une des raisons d’aimer la Saint-Valentin.

Mais… c’est aussi un ruine budget

Même s’il existe un tas de raisons d’aimer la Saint-Valentin, cette fête a également quelques défauts et son intérêt reste discutable. Sans grande surprise, parmi les aspects critiquables, il y a cette incitation à la dépense.

Cette fête résume l’amour à des choses « matérielles » et évalue les sentiments à revers de carte bleue. Vous pouvez donc vous sentir obligé.e d’acheter un présent onéreux ou d’organiser un programme « cinq étoiles » pour que l’autre se sente valorisé.e. Le budget cadeau moyen des Français.es est de 114 €. Pourtant, un simple câlin ou un poème est inestimable…

Tous les restaurants sont bondés

Inutile d’envisager une soirée au restaurant le 14 février sans réservation. Vous avez de grandes chances de vous faire recaler dès l’entrée ou de finir dans un coin étriqué de la salle, entre les toilettes et la porte battante des cuisines.

En général, il faut s’y prendre un mois à l’avance pour booker un restaurant et avoir une plage horaire à votre convenance. Tout ça pour finir dans une salle pleine à craquer où il faut s’user les cordes vocales pour dialoguer. C’est une des raisons pour laquelle vous êtes susceptible de ne pas aimer la Saint-Valentin.

C’est une pression de plus à se mettre en couple

La Saint-Valentin est une fête qui se vit en duo (ou plus). C’est une injonction à se « caser ». Elle vous fait voir le célibat comme une tare ou un échec et hisse le couple en source de bonheur ultime.

Alors que tout le monde s’embrasse à langue déployée et se dévore du regard, vous vous contentez de flirter avec vos morceaux de chips, devant le « Journal de Bridget Jones ». Pourtant, comme le dit la citation, « mieux vaut être seul.e que mal accompagné.e » !

De base, la Saint-Valentin a une origine glauque

Si la Saint-Valentin évoque des images à l’eau de rose, ça n’a pas toujours été le cas. Initialement à la mi-février se tenait la fête romaine de la fertilité. Durant cette célébration, les hommes sacrifiaient une chèvre et un chien. C’était la tradition.

Mais ce n’était pas la seule aberration. Ces messieurs fouettaient les femmes avec la dépouille des animaux morts pour qu’elles soient fécondes et fassent plus d’enfants. Rien de très poétique donc. Ce passé trouble fait partie des raisons de ne pas aimer la Saint-Valentin.

La Saint-Valentin ne fait pas vraiment l’unanimité et se voit concurrencer par des variantes plus « symboliques » telles que le « Galentine’s Day » qui met l’amitié féminine au centre des priorités. 

Émilie Laurent
Émilie Laurent
Dompteuse de mots, je jongle avec les figures de style et j’apprivoise l’art des punchlines féministes au quotidien. Au détour de mes articles, ma plume un brin romanesque vous réserve des surprises de haut vol. Je me complais à démêler des sujets de fond, à la manière d’une Sherlock des temps modernes. Minorité de genre, égalité des sexes, diversité corporelle… Journaliste funambule, je saute la tête la première vers des thèmes qui enflamment les débats. Boulimique du travail, mon clavier est souvent mis à rude épreuve.
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