Mariage, naissance, baptême… : comment créer son faire-part personnalisé ?

Le faire-part est fidèle aux événements marquants de nos vies. Que ce soit pour des fiançailles, une naissance ou un baptême, il porte en son sein une grande annonce propice aux larmes de joie. Courrier du cœur plongé dans un écrin de papier, c’est un délicieux avant-propos. C’est une trace écrite unique en son genre que l’on garde précieusement dans la boîte à souvenirs.

Si, aujourd’hui il existe pléthore de modèles déjà « clé en main », le mieux reste encore le faire-part « sur mesure », beaucoup plus confidentiel. Avec le faire-part personnalisé, toutes les folies esthétiques sont permises. Sobre, organique ou ludique en mode « charade »… qu’importe vos goûts, l’âme de votre faire-part vibrera plus fort. Mais pour éviter que le choix ne vire au brainstorming interminable, voici quelques tips éclairants. 

Le faire-part : une tradition unanime

Qu’il soit sous forme de puzzle en bois, de lettre ancienne griffée d’un cachet de cire ou de sachets de graines à semer, le faire-part reste avant tout un objet sentimental de longue portée. Malgré l’ère du « tout numérique » et des SMS, cette tradition épistolaire héritée du 17e siècle perdure encore, preuve d’une force de résonance incomparable. C’est tout un symbole.

À l’orée d’un mariage, c’est lui qui laisse sous-entendre le thème de prédilection de la cérémonie. Après une naissance, c’est lui qui révèle la bouille potelée de bébé sur fond de clichés à croquer. À l’approche d’un baptême, c’est lui qui dévoile la date de cette première connexion avec l’au-delà. En résumé, le faire-part est un appel général à la convivialité.

Si, à l’origine, il était l’unique propriété des familles royales, aujourd’hui il tutoie un nombre incommensurable de boîtes aux lettres. À ses débuts, le faire-part se déclinait sous une allure sobre, quasi solennelle sur du papier vieilli tel un courrier classique. Mais les temps ont changé. Le cultissime faire-part se prête désormais à de joyeuses fantaisies cartonnées.

Cocottes en papier, sachets de thé, cartes à jouer, billets d’avion… le faire-part est devenu un véritable bijou décoratif. Avec l’art du numérique, il est possible de concocter des créations dignes des plus grand.e.s graphistes. Plus besoin de passer des heures sur Photoshop à gribouiller des sigles illisibles ou de se fatiguer les pouces derrière des DIY, le faire-part personnalisé est une douce révolution qui promet un effet « wahou » à l’ouverture.

Plusieurs sites, à l’instar de https://tadaaz.fr/fr, recensent d’ailleurs des milliers de designs élogieux qui se savourent comme une Madeleine de Proust. Le faire-part personnalisé est bien plus qu’une simple « solution de facilité », c’est un morceau de « nous » qui va au plus près de l’intime.

5 conseils pour un faire-part personnalisé réussi

Inutile d’avoir un master en webdesign pour donner vie à un faire-part personnalisé propre, sophistiqué et mémorable. Cependant, dans ce vaste océan d’inspiration, il est facile de s’égarer. Entre une police calligraphique à la Disney ou une écriture inspirée du pop art, le cœur balance. Certes, les faire-part personnalisés donnent une ligne directrice, mais ils demandent un minimum d’adresse.

Ici, les petits détails croustillants apportent cette chaleur humaine que l’on ne retrouve dans aucun autre courrier (pas même les cartes postales). Pour composer un faire-part personnalisé à votre image, il n y a pas vraiment de règles de « bonne pratique », seulement des bottes secrètes. En voici un florilège.

1 – Définissez le style

Avant de laisser libre cours à votre fibre créative, commencez par élire un style ou un thème précis. Cela vous évitera de partir dans tous les sens. Vous avez prévu un mariage champêtre ? Visez des motifs bucoliques, des imitations « bois » ou des signatures végétales. À l’inverse, vous envisagez une cérémonie dictée par le minimalisme ? Tournez-vous vers des modèles en transparence ou simplement ornés d’une plume immaculée.

Même son de cloche pour les faire-part de naissance qui peuvent être enfantins, chics ou bohèmes. En revanche, côté faire-part de baptême, le ton est généralement plus formel, mais il n’empêche pas les frivolités. Parmi les styles « récurrents », on retrouve :

  • L’animalier, avec des illustrations coquettes du registre de la jungle
  • Le voyage, avec des remakes mordants de passeport et de carte postale
  • Le vintage, aussi bien dans l’esprit renaissance que Far West
  • Le chic, avec le combo gagnant « blanc, doré »

2 – Choisissez le format

Autre choix et pas des moindres : le format. Pendant longtemps celui carré a fait office de norme dans la saga des faire-part. Mais aujourd’hui, la tendance est à l’éclectisme. Ovale, rond, rectangulaire ou inspiré des pliages d’origami, les formats des faire-part personnalisés n’ont pas de limites.

En version ronde, ils se transforment volontiers en disque rétro ou en globe terrestre tandis qu’en carré ils se parent de « suppléments » élégants à l’image de fleurs séchées ou de nœuds en raphia. Cependant, lors de la confection d’un faire-part, évitez les détails trop « lourds », au risque de transformer le courrier en colis. Les formes « refuges » comptent :

  • Le format dit « classique » : un carton recto verso déployé en rectangle, carré, long, fin, grand, petit…
  • Le format plié : en 4 volets, en carré, en A5 ou A4…
  • Les spéciaux : la pochette par exemple.

3 – Jouez avec les couleurs

Ça paraît évident, mais les couleurs de votre faire-part personnalisé doivent être en phase avec le thème de votre cérémonie. Aussi, mieux vaut définir deux teintes « maîtresses » histoire d’éviter l’overdose d’éléments visuels. Si votre déco de baptême est plutôt dans les nuances pastels, alors assumez ce parti-pris dans votre faire-part. Pour les enfants, les couleurs douces à l’effigie du beige, du lila et du jaune poussin sont massivement encouragées.

En ce qui concerne les fiançailles, c’est une autre histoire. Les couleurs peuvent aller du total look blanc au noir obscur pour un univers plus rock. Mais depuis plusieurs années, les teintes « nature », « craft » arrivent en tête de lice.

4 – Indiquez toutes les informations « pratiques »

Le faire-part personnalisé est un délicieux teasing qui révèle le programme de votre instant magique sans trop en dire. Les Shakespeare dans l’âme devront donc faire « clair et concis ». En un coup d’œil, vos convives doivent avoir une réponse au « qui, quoi, quand, où, comment ». C’est un peu scolaire, mais c’est la loi, sinon bonjour les coups de fil incessants. Cependant, les indications varient en fonction de l’événement :

  • Pour un mariage : date, lieu, heure de cérémonie, dress code, date souhaitée des réponses et surtout contact (mail, téléphone, Instagram…) pour vous joindre,
  • Pour un baptême : date, lieu, heure et éventuellement autre point de rendez-vous après la cérémonie pour l’apéritif,
  • Pour une naissance : prénom de bébé, date et heure de naissance, mensurations, adresse de la famille.

5 – Misez sur des formulations impactantes

Si vous êtes à l’aise avec la prose, n’hésitez pas à glisser des textes « cousus mains » par vos soins. Que ce soit une phrase humoristique pour la naissance de bébé à l’image de « après plusieurs mois d’hibernation, Louise est enfin sortie de sa cachette » ou un récit à l’eau de rose faisant la rétrospective d’un amour infini, les déclarations atypiques ne manquent pas.

Quand envoyer son faire-part personnalisé ?

Après avoir soigneusement relu votre faire-part personnalisé, la question fatidique arrive : quel est le meilleur timing pour l’expédier ? Envoyé trop tôt, votre faire-part risquerait de passer inaperçu. À l’inverse, acheminé à la dernière minute, il prendrait les invité.e.s au dépourvu. Alors, quel est le juste milieu ? Tout dépend de l’événement.

  • Pour un mariage : vous pouvez envoyer votre faire-part entre 4 mois et 6 mois à l’avance,
  • Pour un baptême : qui demande moins d’organisation et qui se déroule généralement en petit comité, un mois suffit largement,
  • Enfin, côté naissance : rien ne presse. Il est de coutume de diffuser l’annonce 2 semaines à 6 mois après la naissance du bébé.

Le faire-part personnalisé flirte avec les émotions. Impossible de rester insensible devant cette douceur en papier. Le marché commence à se digitaliser, mais le faire-part palpable que l’on accroche au frigo reste sacré. Si vous avez la main bricoleuse, vous pouvez d’ailleurs tenter une confection 100 % homemade. Ça permet de corser le jeu. 

Émilie Laurent
Émilie Laurent
Dompteuse de mots, je jongle avec les figures de style et j’apprivoise l’art des punchlines féministes au quotidien. Au détour de mes articles, ma plume un brin romanesque vous réserve des surprises de haut vol. Je me complais à démêler des sujets de fond, à la manière d’une Sherlock des temps modernes. Minorité de genre, égalité des sexes, diversité corporelle… Journaliste funambule, je saute la tête la première vers des thèmes qui enflamment les débats. Boulimique du travail, mon clavier est souvent mis à rude épreuve.
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