Lundi 23 juin 2025, Paris, à 17h30, en pleine heure de pointe sur la ligne du RER D, Vanina, connue sur les réseaux sociaux sous le pseudonyme @vaninagood, a vécu l’impensable : une agression par piqûre. Dans un témoignage glaçant partagé sur Instagram, elle raconte avoir été piquée dans le métro, sans raison apparente, et alerte sur les dangers de ce type d’agression de plus en plus répandu.
Une piqûre en plein transport public
Contrairement aux contextes festifs où ces agressions sont généralement rapportées, Vanina explique que l’incident s’est produit dans un environnement quotidien et banal. « Il ne s’agit plus de faire la fête, d’être sous substance ou de fréquenter des endroits dits dangereux. C’est le quotidien qui est devenu menaçant », affirme-t-elle.
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Une réaction rapide qui a été décisive
Vanina a eu le réflexe de se rendre immédiatement à l’hôpital où elle a reçu un traitement post-exposition (TPE), nécessaire pour bloquer toute infection potentielle, notamment le VIH ou l’hépatite B. Elle y a passé la nuit pour suivre les soins préventifs. « C’est un traitement lourd pour le corps et les organes, mais indispensable », précise-t-elle dans sa publication.
Un appel à la vigilance généralisée
La jeune femme décrit la piqûre comme étant « minuscule », avec une douleur localisée qui brûle quelques minutes, puis disparaît. « C’est justement ce qui la rend traitre : ça paraît anodin, alors que le pire peut être injecté », prévient-elle. Ce caractère discret rend ces agressions d’autant plus pernicieuses, et peut retarder la prise de conscience des victimes.
Vanina insiste : personne n’est à l’abri. Femme, homme, enfant, personne âgée… chaque personne peut devenir une cible. « Je ne bois pas, je ne sors pas en boîte, je ne vais pas dans les bars, je ne fête même pas mes anniversaires. Je vis comme une ermite. Et pourtant… ». Elle encourage toutes les victimes présumées à consulter sans attendre.
Des agressions qui se multiplient ?
Ce témoignage s’inscrit dans un contexte d’inquiétude croissante face à la recrudescence des piqûres sauvages dans les lieux publics. Même si toutes ne donnent pas lieu à une contamination, l’acte reste hautement anxiogène, notamment parce que certains agresseurs utiliseraient la même seringue pour toucher plusieurs victimes.
Le message de Vanina a ainsi été largement relayé et salué sur les réseaux sociaux pour sa clarté, son courage et sa portée préventive. En partageant son expérience, elle contribue à mieux faire connaître les symptômes et les réflexes à adopter. « Continuez de sortir et de vivre bien sûr, mais il faut reconnaître les premiers signes et agir dans l’urgence si vous pensez avoir été victime d’une piqûre sauvage », dit-elle.