Quand un homme de 102 ans décide de gravir le mont Fuji (Japon), on ne peut qu’ouvrir grand les yeux, retenir son souffle et applaudir. Kokichi Akuzawa, centenaire japonais, vient de prouver que l’âge n’est qu’un chiffre quand la passion, la discipline et la détermination mènent la danse.
Une ascension hors du temps
Un homme de plus d’un siècle, se tenant face à la silhouette majestueuse du mont Fuji. 3 776 mètres d’altitude, des sentiers exigeants, des pentes abruptes, et pourtant, Kokichi Akuzawa n’a pas reculé. En 3 jours d’effort, ponctués de 2 nuits passées en refuge, il a atteint le sommet de ce volcan mythique, sous les yeux admiratifs de sa fille et de ses proches.
Ce n’était pas sa première conquête du Fuji : déjà, à 96 ans, il avait gravi ce géant. Cette fois, à 102 ans, la performance prend une tout autre dimension. Il n’est plus seulement un randonneur passionné, il devient une légende vivante, symbole d’une vitalité qui force le respect.
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Une préparation digne d’un athlète
On pourrait croire qu’un tel exploit relève du miracle, mais non. Kokichi Akuzawa n’a rien laissé au hasard. Sa routine quotidienne est celle d’un sportif accompli : marches régulières, escalade de montagnes plus modestes, maintien d’une activité constante. Sa philosophie ? Bouger, encore et toujours.
Et pourtant, l’année de son ascension fut loin d’être un long fleuve tranquille. Une chute, un zona, une hospitalisation pour insuffisance cardiaque… autant d’épreuves qui auraient pu décourager le plus vaillant des marcheurs. Pas lui. Kokichi Akuzawa a choisi de se relever, de continuer à s’entraîner, et de prouver que la détermination peut être plus puissante que la fragilité du corps.
Le record et la reconnaissance
Atteindre le sommet, c’était déjà une victoire. Voir son exploit reconnu par le Guinness World Records, c’est la consécration. Kokichi Akuzawa devient officiellement le doyen des randonneurs à avoir gravi le mont Fuji. Et loin de s’arrêter à ce trophée, il savoure avant tout le plaisir de l’avoir fait, l’émotion d’avoir touché ce sommet que tant de jeunes peinent à atteindre.
Il a confié être lui-même impressionné par sa performance. Et comment ne pas l’être ? Son ascension n’est pas seulement physique, elle est symbolique. Elle raconte une histoire de courage, de patience et d’amour pour la vie.
Une leçon de vie grandeur nature
Ce que Kokichi Akuzawa nous enseigne, c’est qu’il n’existe pas de date de péremption pour les rêves. Oui, le corps vieillit, mais l’esprit peut rester alerte, combatif et passionné. L’âge ne doit pas être perçu comme une limite, mais comme une richesse, un bagage d’expérience qui peut nourrir les exploits les plus fous.
À l’heure où beaucoup redoutent de souffler leurs soixante bougies, ce centenaire japonais nous rappelle que le vrai carburant, ce n’est pas la jeunesse, mais la volonté. Ce n’est pas la force brute, mais la régularité et la discipline. Ce n’est pas l’absence de difficultés, mais la capacité à les surmonter.
En définitive, l’histoire d’Kokichi Akuzawa n’est pas seulement une curiosité sportive, c’est un appel à chacun d’entre nous. Elle nous dit : osez, bougez, croyez en vos capacités, peu importe l’âge inscrit sur votre carte d’identité. Alors, la prochaine fois que vous hésitez à vous lancer dans une randonnée, ou simplement à sortir marcher, pensez à Kokichi Akuzawa. Si à 102 ans, il a gravi le mont Fuji, peut-être est-il temps pour vous de gravir votre propre « montagne », quelle qu’elle soit.