Pamela Anderson, longtemps réduite à une image très stéréotypée de la féminité, maquillage prononcé, tenues moulantes, choisit aujourd’hui la simplicité. Ce changement, qu’elle revendique pleinement, dérange.
Le naturel dérange encore
Pamela Anderson a récemment fait une apparition remarquée au Met Gala 2025. Non pas pour une tenue extravagante, mais pour avoir défilé sans maquillage, les cheveux simplement détachés. Une image rare dans un événement où l’apparence est millimétrée. Sur X (ex-Twitter), un internaute a publié un collage d’elle jeune et aujourd’hui, avec ce commentaire : « Qu’est-il arrivé à la beauté d’Alerte à Malibu ? ».
Une question qui en dit long sur la pression faite aux femmes pour rester « jeunes » à tout prix. Dans une époque saturée de filtres, sa démarche s’apparente à un geste radical : revendiquer son âge sans chercher à le masquer. Et ce geste a suffi à déclencher un flot de commentaires.
What happened to the Baywatch beauty? pic.twitter.com/TFJiq6q6nB
— 💥LoLo💥 (@ZOrtiz99) May 6, 2025
Vieillir ne devrait pas être un acte de résistance
Ce que révèle ce type de critique, c’est notre inconfort collectif face à la vieillesse des femmes. Un homme grisonnant est jugé « élégant », une femme sans maquillage devient « négligée ». Pourquoi ? Parce que le vieillissement des femmes reste tabou, voire perçu comme un défaut. Pamela Anderson devient alors malheureusement une cible non parce qu’elle a changé, mais parce qu’elle ose montrer qu’elle a changé.
Et si la vraie beauté, c’était l’authenticité ?
Pamela Anderson a expliqué qu’elle se sentait plus libre et plus en phase avec elle-même sans maquillage. Ce n’est pas un renoncement, c’est un choix. Et ce choix, dans une industrie obsédée par l’image, est presque subversif.
Son apparence actuelle ne devrait pas susciter la question « qu’est-il arrivé à sa beauté ? », mais plutôt : pourquoi avons-nous tant de mal à accepter qu’une femme puisse être belle à tout âge, sans artifice ?
Ce n’est pas la beauté de Pamela Anderson qui dérange, c’est la liberté qu’elle s’accorde. En refusant de dissimuler les traces du temps, elle remet en question des normes dépassées. Et cela mérite non pas des moqueries, mais du respect.