Cette mannequin androgyne va vous faire oublier vos standards !

Des tatouages imprimés sur tout le corps, une coupe à la garçonne, un style à la croisée des genres et un visage magnétique, où le masculin et le féminin ne font qu’un. Ruby Rose, icône australienne passée derrière les platines, sur la scène mode et devant les projecteurs, dans la série « Orange is the New Black », est capable de vous faire douter de votre orientation sexuelle. Cette mannequin androgyne qui séduit autant les hommes que les femmes réduit les diktats en poussière et donne à voir un nouveau portrait de la beauté. Découvrez cette muse des temps modernes qui s’émancipe de toutes les normes.

De Melbourne à Hollywood : l’ascension d’un électron libre

Oubliez les courbes, les longueurs de cheveux, les silhouettes hyper-genrées. Oubliez les cases, les étiquettes, les « tu devrais ». Ruby Rose n’est pas là pour rentrer dans le moule. Elle est là pour le faire exploser avec grâce, charisme et audace. Ruby Rose incarne une nouvelle ère de la féminité. Ni totalement masculine, ni strictement féminine, elle navigue entre les genres avec un naturel déconcertant.

Son visage vous est peut-être familier. Vous l’avez certainement croisé dans une vidéo qui a fait le tour de la toile où elle passe de la femme glamour à la femme à l’allure « tomboy ». Souvenez-vous, au début elle arbore des cheveux longs, un maquillage impeccable, une robe moulante et des talons hauts. C’est un cliché à elle seule. Elle s’empare ensuite d’une paire de ciseaux pour se tailler des cheveux courts, elle frotte sa peau pour laisser apparaître des tatouages et elle se bande la poitrine pour masquer tous les « signes de féminité ». Cette vidéo, qui fait une belle promotion à l’acceptation de soi, l’a révélé au grand jour. D’ailleurs, elle a peut-être failli vous faire changer de bord.

Pourtant, Ruby Rose ne se résume pas à ce « buzz ». Elle naît en 1986 à Melbourne, en Australie, dans une famille monoparentale. Élevée par sa mère artiste, elle grandit dans un environnement créatif, mais modeste. ​​Elle entame sa carrière publique en 2007 en devenant animatrice pour MTV Australia, où sa personnalité détonne instantanément. Stylée, drôle, audacieuse, elle attire l’attention. Même si le public retient plus son apparence androgyne que son nom, son profil « atypique » plaît à l’industrie du divertissement et du 7e art. Elle rejoint ensuite le casting de « Orange Is the New Black » (saison 3), où elle incarne Stella, une détenue séduisante, libre, et intensément charismatique. Le monde tombe littéralement sous le charme.

 

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Mannequin, actrice, DJ, militante : plusieurs cordes à son arc

Ruby Rose est une artiste complète qui fait des merveilles avec tout ce qu’elle touche. Son potentiel n’a pas de limites. Elle a défilé pour les plus grandes marques dont Maybelline, Jean-Paul Gaultier, Ralph Lauren, animé des festivals, tourné dans des blockbusters comme « John Wick 2 », « xXx: Reactivated », « Pitch Perfect 3 », et a même endossé le costume emblématique de Batwoman pour la série éponyme.

Ruby Rose profite d’ailleurs de cette lumière pour défendre une cause qui lui est chère et qui la concerne pleinement : celle de la communauté LGBT+. Dès l’âge de douze ans, elle ne se cherche pas, elle sait déjà qu’elle aime les femmes. À l’aube de son succès, la télévision aborde son homosexualité sans retenue. Il faut dire que Ruby Rose ne s’en est jamais cachée.

« Quand j’étais petite, j’étais convaincue d’être un gars. […] J’avais cinq ou six ans ? J’étais très jeune. […] Je dormais sur la poitrine parce que je pensais que cela m’empêcherait d’avoir des seins. Je priais Dieu pour ne pas avoir de poitrine », avouait-elle au média The Guardian

Bien loin de subir les injonctions de la société, elle les surpasse et les combat en étant simplement elle-même. Au lieu de se fondre dans la masse, elle brille par sa singularité. Une belle revanche pour celle qui a frôlé la mort à cause du harcèlement scolaire.

 

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Une beauté qui ne demande pas la permission

Dès qu’une femme s’éloigne un peu des standards, elle récolte le titre peu élogieux de « garçon manqué ». Pourtant, Ruby Rose, elle, illustre une beauté plus effrontée et rebelle. Une beauté mixte, sans frontières ni barrières. Elle oscille entre le masculin et le féminin et tire le meilleur des deux genres. Cheveux courts, regard félin, tatouages graphiques, silhouette longiligne… Ruby Rose incarne une esthétique unique, entre androgyne rock et élégance minimaliste.

Même si elle a un goût prononcé pour les t-shirts loose de métalleux, les bombers larges et les casquettes de skater, elle ne renonce pas pour autant au glamour. Pour la sortie du film « En eaux troubles » dans lequel elle donne la réplique à Jason Statham, elle arborait une robe asymétrique à la teinte solaire. Lors de son passage sur le sofa de Jimmy Fallon, elle se présentait dans une robe rouge à plumetis qui révélait la naissance de sa poitrine en transparence. Elle ne choisit pas entre homme et femme, elle est les deux à la fois. Elle joue avec les codes du genre et ça lui va à ravir. Plus encore que son style, c’est son aura qui fascine : une intensité tranquille, une vérité brute. Ruby ne joue pas un rôle, elle est elle-même. Et ça se sent.

 

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Ruby Rose n’est pas là pour qu’on la copie, mais pour qu’on s’autorise, à notre tour, à être entière, à faire sauter les interdits. À refuser les normes, à embrasser nos contrastes. À dire « je suis moi » sans justification. Elle est la preuve vivante que l’on peut être multiple.

Émilie Laurent
Émilie Laurent
Dompteuse de mots, je jongle avec les figures de style et j’apprivoise l’art des punchlines féministes au quotidien. Au détour de mes articles, ma plume un brin romanesque vous réserve des surprises de haut vol. Je me complais à démêler des sujets de fond, à la manière d’une Sherlock des temps modernes. Minorité de genre, égalité des sexes, diversité corporelle… Journaliste funambule, je saute la tête la première vers des thèmes qui enflamment les débats. Boulimique du travail, mon clavier est souvent mis à rude épreuve.
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