Voici les 8 meilleurs films de survie à voir sur petit écran

Des personnages livrés à eux-mêmes qui se dépassent pour rester en vie, des décors de « fin du monde » où la mort rôde partout, une ambiance menaçante, voilà les ingrédients qui font tout l’attrait du « survival ». Les films de survie vous immergent dans un scénario piqué d’adrénaline et vous enseignent les bases pour vous débrouiller en temps de crise ou de chaos. Des paysages inhospitaliers aux situations extrêmes, chaque œuvre dépeint la force humaine dans toute sa splendeur. Si vous aimez ce genre cinématographique, voici 8 films de survie qui ont marqué le 7e art. Après le visionnage, vous apprécierez davantage le confort de la vie moderne et votre canapé moelleux.

Frères

Si certains films de survie sont de la pure fiction, d’autres font écho à des événements issus de la réalité. À l’affiche il y a peu en salle, « Frères » relate l’histoire presque miraculeuse de deux jeunes frères. Pendant 7 ans, ils ont vécu dans un bois de Châtelaillon, par leur propre moyen. Ce quotidien à l’état sauvage, ils ne l’ont pas vraiment choisi. On leur a imposé. Tout commence en 1948. Leur mère les laisse dans une colonie de vacances, tout ce qu’il y a de plus normal, sauf qu’elle ne revient jamais.

Les deux garçons, conscients d’avoir été abandonnés, finissent par élire domicile au milieu des arbres denses, à l’abri des regards critiques des villageois. Robinson malgré eux, ils apprennent à se débrouiller d’eux-mêmes et retrouvent des réflexes quasi primitifs. Ils cueillent, pêchent, chassent et redoublent d’ingéniosité pour avoir un confort spartiate. À force de persévérance, ils réussissent à devenir autosuffisants. Un récit saisissant sur la fraternité et les ressources infinies des enfants en cas de coup dur qui se transpose à un fait divers rarement évoqué.

Délivrance

Quatre Américains amoureux de la nature entreprennent un voyage en canoë sur une rivière torrentielle et impétueuse située au nord de la Géorgie. Pour le groupe d’amis, cette traversée sur les flots est une sorte d’adieu symbolique avant la construction d’un barrage. Mais une fois dans le feu de l’action, ils se retrouvent face à une série de péripéties et l’expédition prend une tournure particulièrement dangereuse.

Les habitants locaux, hostiles à la présence de ces « étrangers », comptent bien leur faire regretter d’être passés par là. Malgré leur expérience et leur côté dégourdi, les quatre hommes se retrouvent comme encerclés. Une plongée dans l’inconnu qui soulève le cœur et déplie les poils. « Délivrance » est un des premiers films de survie, mais en cinquante ans il n’a pas pris une ride et son pitch décoiffe toujours autant.

Jungle

Quand vous pensez à Daniel Radcliff, vous voyez instinctivement le visage à la cicatrice de Harry Potter. Mais dans « Jungle », l’acteur phare de la saga planétaire troque sa baguette et son habit estampillé Gryffondor pour se métamorphoser en backpacker téméraire. Un rôle qu’il campe avec beaucoup de véracité. Pourtant, il n’est pas aussi simple que de jeter des sorts. Le baroudeur aguerri entame un nouveau périple sur les hauteurs de la Bolivie.

Il s’enfonce dans la jungle la plus profonde de l’Amérique latine, sans se douter qu’elle lui laissera de nombreuses séquelles. Perdu au milieu d’une faune lugubre et soudainement plus inquiétante, il se bat pour retrouver son chemin. Mais il n’en ressortira pas indemne… Parmi les films de survie, celui-ci est certainement le plus cru et viscéral. En plus, il s’inspire aussi d’une histoire vraie, ce qui amplifie un peu plus l’angoisse.

La route

Les films de survie post-apocalyptiques dopent la peur et boostent l’effroi sans en faire trop. Dans « La Route », le monde est en miette, réduit en mille morceaux par un incident tragique qui sonne tristement actuel. Il semble avoir explosé sous le poids des catastrophes climatiques. Les paysages ne sont plus que des ruines à peine reconnaissables. Au cœur de cet univers dévasté et dépourvu de ressources, l’humanité est en apnée.

L’intrigue se focalise sur une famille, qui lutte pour trouver des denrées. Elle erre avec la boule greffée au ventre et doit affronter des hommes partagés entre la folie et la barbarie. Le père, lui, est prêt à tout pour protéger les siens, même à se couvrir les mains de sang. Une création touchante et inconfortable qui en dit long sur la férocité de l’être humain.

Invincible

Au plus fort de la Seconde Guerre mondiale, un pilote de chasse de l’US Air Force voit son engin dégringoler à toute vitesse à la suite d’un tir fatal. Il perd le contrôle de l’avion, qui s’écrase directement dans l’océan Pacifique. Huit membres de l’équipage succombent à la chute et seulement trois parviennent à survivre difficilement pendant 47 jours. Parmi eux, l’athlète olympique américain Louis Zamperini.

Ridiculement petits au milieu d’une mer infinie, ils avancent dans un canot de sauvetage sans trop savoir où le courant les mène. En terres ennemies, ils sont repêchés par la marine impériale japonaise et leur espoir de s’en sortir s’assombrit un peu plus. Jetés dans un camp de prisonniers de guerre et soumis à des travaux forcés, ils ne voient pas le bout de leur calvaire. Un récit dramatique qui puise sa source dans la réalité et retrace le véritable destin de Dieter Dengler.

Into the wild

C’est l’un des films de survie les plus emblématiques du genre. Il donne une dimension concrète au livre de Jon Krakauer. Cette œuvre conçue d’une main de maître par Sean Penn, suit Christopher McCandless, un élève brillant qui dénote avec le reste de ses camarades. Il n’aspire pas à faire de grandes études comme ses parents le voudraient. Lui, il se plaît loin des autres, en marge de la société. Après avoir fêté l’obtention de son diplôme, entouré de ses proches, il quitte sa maison en catimini, sans dire un mot à sa famille.

Il part avec un baluchon sur l’épaule pour expérimenter la vie de nomade et sillonner les routes de l’Amérique profonde. Il se met en tête d’atteindre l’Alaska et de profiter de ses paysages purs. Malgré les embûches, il arrive à destination et passe trois mois en autarcie, à s’épanouir dans la nature. Mais ce voyage initiatique s’arrête brutalement à cause d’une erreur de débutant.

Les chemins de la liberté

En 1940, un homme dénommé Januz se retrouve enfermé dans un camp de travail perdu au milieu de la Sibérie. Là-bas, le froid fige le corps et écaille la peau au point de lui laisser des stigmates. Mais Januz est prêt à braver ce temps glacial insoutenable pour quitter ce lieu infâme où il n’a pas sa place. Alors qu’une tempête virulente s’abat sur le pays, un petit groupe de prisonniers saisit l’occasion pour s’évader.

Cependant, avant de savourer pleinement leur liberté, ils doivent suivre un itinéraire long de 10 000 kilomètres, passant par des endroits risqués. De la toundra sibérienne cristallisée sous la neige aux étendues de sable interminable du désert de Gobi, les prisonniers puisent dans leur dernière force pour rejoindre leur destination finale. Certains abandonnent en cours de route tandis que d’autres sont balayés par la mort. Seuls ceux qui ont un mental d’acier résistent.

Exit

Si vous êtes claustrophobe, ce film risque de raviver vos angoisses en quelques secondes. « Exit » est un huis clos qui coupe le souffle, au sens propre du terme. Il met en vedette Rie, une journaliste danoise de passage sur le chantier du métro de Copenhague, un projet dans lequel elle est investie. Mais la visite tourne mal et elle se retrouve piégée dans un sas de décompression en compagnie de Bharan et Ivo, deux ouvriers.

Un espace confiné qui force les trois individus à coopérer et à économiser leur oxygène. À mesure de l’intrigue, la pression monte crescendo. La chaleur augmente, l’air s’amenuise et l’espoir s’évapore au sein de cette capsule exiguë que Rie commence à voir comme un cercueil. Un des films de survie les plus captivants malgré son écriture simple.

Ces films de survie prouvent que même dans l’adversité, l’Homme sait rebondir et aller au-delà de ses propres limites. En revanche, ça ne veut pas dire qu’il faut volontairement se perdre en forêt… 

Émilie Laurent
Émilie Laurent
Dompteuse de mots, je jongle avec les figures de style et j’apprivoise l’art des punchlines féministes au quotidien. Au détour de mes articles, ma plume un brin romanesque vous réserve des surprises de haut vol. Je me complais à démêler des sujets de fond, à la manière d’une Sherlock des temps modernes. Minorité de genre, égalité des sexes, diversité corporelle… Journaliste funambule, je saute la tête la première vers des thèmes qui enflamment les débats. Boulimique du travail, mon clavier est souvent mis à rude épreuve.
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