7 true crime à ne pas manquer sur Netflix pour frissonner

Dans son vaste catalogue, Netflix abrite une multitude de true crime qui suscite autant la curiosité que l’effroi. Ces affaires criminelles, tantôt résolues, tantôt en suspens, se dévoilent ainsi en profondeur, avec moins d’opacité. Aux antipodes de la fiction qui se nourrit d’une vaste imagination, ces histoires puisent leur essence lugubre dans la réalité. Les faits divers, qui fascinent les foules depuis des décennies, se racontent désormais sur le petit écran, avec une tonalité toujours plus lourde. Voici donc 7 true crime à retrouver sur Netflix, qui suscitera peut-être des vocations de Sherlock. 

Grégory

L’affaire du petit Grégory, encore empreinte de zones d’ombre, a provoqué un véritable soulèvement médiatique en France. En 1984, le corps de l’enfant est retrouvé sans vie dans la Vologne. Le sombre point de départ d’une enquête sans fin. Trente-huit ans après la disparition du garçon, l’appétence du grand public pour ce drame est encore palpable.

Ce « true crime » Netflix amorcé sous la forme d’une série documentaire ausculte tous les détails de ce fait divers qui résonne encore très fort malgré les années. Décliné en cinq parties, il croise images d’archive, paroles d’experts et narration immersive pour une plongée aussi passionnante que sinistre.

L’affaire Fourniret : dans la tête de Monique Olivier

Entre 1987 et 2003, Michel Fourniret a violé et assassiné plusieurs jeunes femmes avec le même mode opératoire. Surnommé l’Ogre des Ardennes, il est devenu le meurtrier le plus célèbre de France. Ce « true crime » disponible sur Netflix ne s’éternise pas sur les pratiques ou le parcours de Michel Fourniret mais tente de percer à jour sa femme, Monique Olivier.

Il va au-delà des apparences pour essayer de déchiffrer son rôle dans ces sordides affaires. Neutre ou en retrait, Monique Olivier reste encore une énigme. Était-elle la commanditaire de ces meurtres, une complice ou une simple couverture ? Ce « true crime » à la teneur psychologique donne quelques indices sur celle qui a fait tomber son mari.

Scène de crime : la disparue du Cecil Hotel

Le Cecil Hotel, un établissement malfamé de Los Angeles fut le théâtre de nombreuses affaires, qui possèdent tous les curseurs d’un film d’horreur. Le serial killer Richard Ramirez y aurait séjourné et plusieurs femmes y auraient perdu la vie, de façon très suspecte. Mais malgré la réputation maudite de l’hôtel, Elisa Lam décide d’y passer la nuit en 2013. Cette Canadienne d’origine hongkongaise ne se doute pas qu’elle vivra ses dernières heures derrière la porte de sa chambre.

Son cadavre est retrouvé quelques jours plus tard. Une histoire terrifiante qui a fait le tour des États-Unis, notamment à travers une vidéo récoltée par les caméras de surveillance de l’hôtel. La jeune femme y apparaît totalement paniquée, comme si elle appelait à l’aide. Ce « true crime » Netflix balaye alors de fond en comble cette affaire et pointe surtout les regards sur ce lieu, au carrefour de plusieurs atrocités.

Wild wild country

Ce « true crime » disponible sur Netflix se penche cette fois sur les dérives sectaires et plus particulièrement celle d’une communauté religieuse de l’Oregon. En 1981, cette terre éminemment ouvrière voit débarquer un gourou à l’influence démesurée, connue sous le nom de Bhagwan Shree Rajneesh. Il s’empare de ce coin d’Amérique, reculé en infusant son mouvement spirituel dans le cerveau des habitants.

Avec une promesse de paix intérieure en toile de fond, il ne tarde pas à diriger d’une main de fer tous ses disciples. Sur 80 000 hectares, il bâtit la cité de Rajneeshpuram, un empire où la population s’auto-suffit. Mais une guerre de territoire et d’idéologies vient perturber les plans de ce gourou bien loti. Le documentaire lève le voile sur cette histoire qui se rapproche presque d’un scénario de science-fiction.

L’affaire Watts : chronique d’une tuerie familiale

En 2018, Shannan Watts et ses enfants disparaissent soudainement, sans donner d’explications. Quelques mois plus tard, son mari, Christopher Lee Watts avoue avoir tué son épouse par strangulation et ses deux filles par étouffement. L’affaire provoque l’indignation dans tout le pays, qui cherche alors à comprendre les motivations de cet homme.

Une tuerie familiale qui trouve certaines similitudes avec le cas de Xavier Dupont de Ligonnès en France. En seulement 1h22, ce « true crime » Netflix entre dans l’intimité de cette famille et parvient à glaner des vérités qui dressent les poils. Avec des vidéos de caméra surveillance, des textos, des enregistrements téléphoniques et des images chocs à l’appui, ce documentaire fait tomber les murs de cette maison qui a assisté à l’indicible.

Les fils de Sam : l’horreur sans fin

De 1976 à 1977, David Berkowski, dit « Le fils de Sam », a semé la terreur dans les rues de New York. Pourtant, l’histoire de ce serial killer assoiffé de sang a rapidement sombré dans l’oubli. Ce « true crime » s’attèle donc à refaire la lumière sur ce qui a vite été enterré.

Le jeune meurtrier s’en prenait à une cible bien précise : des femmes brunes aux cheveux longs. Il disait agir sous les commandements du chien de son voisin, qui selon lui, était habité par le diable. De sa traque à son arrestation, ce documentaire tire le portrait d’un homme à la personnalité insaisissable et féroce.

Le traqueur de nuit : chasse à l’homme en Californie

13 assassinats, 5 tentatives de meurtre, 11 agressions sexuelles et 14 cambriolages, voici le funeste pédigrée de Richard Ramirez, plus connu sous le nom du « Traqueur de la Nuit ».

À l’inverse des autres serial killer, qui font tout pour attirer leurs « proies » chez eux, lui, pénétrait directement dans leur logement, les frappait, les violait et les « achevait » parfois à coups de balles dans la tête. Ce true crime disponible sur Netflix retrace l’itinéraire de cet homme qui a donné du fil à retordre aux policiers.

Ces true crime logés sur Netflix donnent envie de dégainer la loupe et d’éplucher le web pour dégager l’épais brouillard qui plane encore sur certaines affaires. Sur un registre plus fantaisiste, les thrillers érotiques sont également plutôt doués dans leur genre. 

Émilie Laurent
Émilie Laurent
Dompteuse de mots, je jongle avec les figures de style et j’apprivoise l’art des punchlines féministes au quotidien. Au détour de mes articles, ma plume un brin romanesque vous réserve des surprises de haut vol. Je me complais à démêler des sujets de fond, à la manière d’une Sherlock des temps modernes. Minorité de genre, égalité des sexes, diversité corporelle… Journaliste funambule, je saute la tête la première vers des thèmes qui enflamment les débats. Boulimique du travail, mon clavier est souvent mis à rude épreuve.
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