Sédentarité : 7 signes qui prouvent que vous ne bougez pas assez

La maison est « the place to be », synonyme de confort et d’habitudes rassurantes. Si pendant les multiples confinements, ce cocon s’est vite transformé en prison déguisée, l’histoire d’amour avec notre « chez nous » est repartie de plus belle. Au total, nous passerions plus de 16h enfermé.e.s entre quatre murs. Sauf que les 10 000 pas recommandés par les professionnel.le.s de santé ne se feront sûrement pas autour de la table du salon.

Regarder les écrans à longueur de journée, rester assis.e devant les mails pendant 8h d’affilée, combler l’ennui entre le lit et le réfrigérateur… Il en faut peu pour que la sédentarité pointe le bout de son nez. Teint terne, trous de mémoire… certains signes ne trompent pas ! On fait le point avec vous. 

1 – La constipation

En faisant sans cesse corps avec le canapé, les intestins, eux aussi, finissent par devenir fainéants. Ils tournent au ralenti, faute de mouvements. Les problèmes de tuyauterie intérieure se traduisent donc par des difficultés à aller à la selle. Si certains aliments comme les pruneaux permettent de faire un peu de ménage dans ce grand capharnaüm intestinal, l’activité reste primordiale.

Nul besoin de devenir un.e champion.ne de marathon, une balade quotidienne de 30 minutes suffit à dépoussiérer le côlon. La nage, elle aussi, a un effet « massant » non négligeable pouvant libérer le tube digestif.

2 – Les fringales

Le placard vous fait sérieusement de l’œil et vous peinez à résister ? Quelques chips par-ci, une cuillère de céréales par-là… Ces petites poignées incontrôlées, propres au grignotage, sont des messages d’alerte envoyés par le corps. Cette envie irrépressible d’occuper ses mains avec de la nourriture peut provenir d’un stress avéré, ou non. Et la sédentarité a tendance à aggraver ce comportement, qui, sur le long terme, peut insidieusement muer en troubles du comportement alimentaire.

Une « fausse faim » coupée court grâce au sport. Contrairement à ce que l’on peut penser, l’activité physique permet de réguler la faim. Une séance modérée stimule la sensibilité à l’insuline et rééquilibre ainsi l’organisme.

3 – Les problèmes de mémoire

La mémoire est une grande experte pour jouer des tours. Nous avons tou.te.s déjà expérimenté cette sensation d’avoir une information au bout de la langue, sans jamais pouvoir la dégainer. Il faut dire qu’avec tous ses tiroirs, notre cerveau en stock du contenu. C’est un disque dur à lui seul. La sédentarité, elle, brouille tout le système.

Si les trous de mémoire deviennent réguliers et les oublis plus nombreux, inutile de se voiler la face. Il est temps de chausser les baskets ! Eh non, le poisson n’est pas le seul à promettre une mémoire d’éléphant. Le sport aussi est doté de ce pouvoir. Il stimule la création de vaisseaux sanguins dans le cerveau, permettant de penser plus efficacement.

4 – Les douleurs articulaires

Colonne vertébrale aussi raide qu’un poteau, genoux complètement engourdis, omoplates qui tirent… Les articulations semblent avoir pris cinquante ans en quelques semaines. Le dos, souvent courbé sur le téléphone et les jambes, régulièrement pliées sous une chaise. Avec de telles postures, le squelette perd de sa mobilité et paraît totalement rouillé.

La sédentarité, qu’elle soit inconsciente ou forcée par le télétravail, laisse le corps dans un sale état. Pour relancer la machine, en douceur, mieux vaut privilégier les sports comme la marche, le pilate ou le yoga. À l’inverse, la course ou la boxe, qui comprennent de nombreux sauts, risqueraient d’aggraver votre cas.

5 – Le teint en manque d’éclat

La peau en dit généralement long sur notre état de santé. Des boutons en pleine éclosion à l’approche d’un événement stressant, des ridules creusées par un manque d’eau ou des rougeurs qui rappliquent au premier aliment épicé… Notre peau est mise à rude épreuve au quotidien. Et la sédentarité n’est pas de bon augure si vous cherchez un teint de pêche.

Assombri par une routine cloisonnée, le teint subit l’absence de vitamine D. Mais ce n’est pas l’unique raison. Pour être en pleine forme, les cellules de la peau ont besoin de s’oxygéner et cela vaut aussi pour le mental. Une pratique sportive régulière active la circulation et la microcirculation. La peau se recharge alors en nutriments, ce qui la rend plus rayonnante. La transpiration, elle, se charge de nettoyer les pores. Mieux vaut être rouge pivoine après un bon entraînement que vert de rage en croisant son teint blafard.

6 – Le moral en berne

Pour ne pas avoir le moral dans les chaussettes, sautez dans vos baskets ! La sédentarité ne fait pas bon ménage avec la santé mentale. Si les conséquences sur le physique arrivent souvent en première ligne, l’humeur aussi fait le yoyo. Forte irritabilité, sentiment de vide, colère inexplicable… ces sursauts émotionnels font sombrer les sourires.

Les sentiments de dépression et d’anxiété ont forcé la porte de votre maison intérieure. Et ils ne passent pas inaperçus. Le sport, même à petite dose, donne la part belle aux hormones du plaisir. Sérotonine, endorphine, dopamine… un cocktail gagnant qui écrase les vilaines pensées.

7 – L’essoufflement

Monter les marches pour accéder à l’appartement, porter les sacs de course sur une distance moyenne, passer l’aspirateur… Le moindre effort devient une véritable corvée. Vous êtes aussi essoufflé.e qu’un.e athlète en fin de compétition alors que votre corps n’a été sollicité qu’une poignée de secondes. La sédentarité, ennemie de l’endurance, plonge les muscles dans un profond sommeil.

Le cœur et les poumons, deux organes vitaux, en payent également les frais. Moins mis à contribution, ils perdent le goût de l’effort. Résultat : à la moindre activité, ils sont en roue libre et vous, vous peinez à reprendre votre souffle. Le yoga, l’aquagym ou le tai-chi, sports où la respiration est centrale, sont à privilégier.

Si la motivation est restée au placard, sachez que l’air de votre intérieur est 5 à 10 fois plus pollué que l’air extérieur. Des résidus chimiques contenus dans la peinture aux acariens invisibles… votre logement abrite des fauteurs de troubles dangereux pour la santé. Cette information vous fera peut-être changer d’avis. La balle est dans votre camp ! Et pour les irréductibles des sorties, des applications vous accompagnent pour marcher de façon ludique.

Émilie Laurent
Émilie Laurent
Dompteuse de mots, je jongle avec les figures de style et j’apprivoise l’art des punchlines féministes au quotidien. Au détour de mes articles, ma plume un brin romanesque vous réserve des surprises de haut vol. Je me complais à démêler des sujets de fond, à la manière d’une Sherlock des temps modernes. Minorité de genre, égalité des sexes, diversité corporelle… Journaliste funambule, je saute la tête la première vers des thèmes qui enflamment les débats. Boulimique du travail, mon clavier est souvent mis à rude épreuve.
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