8 conseils pour s’accepter pleinement sans maquillage

Que ce soit pour camoufler ses petits complexes ou par simple amour du maquillage, se maquiller est à la portée de tou.te.s. Il y a autant de raisons de se maquiller que de personnes qui se maquillent. Sauf que pour certain.e.s cela prend une autre dimension. Impossible de sortir sans être maquillé.e, sans quoi iels se trouvent « trop moches ». Si vous êtes concerné.e, voici quelques conseils pour s’assumer sans maquillage.

1 – Comprendre pourquoi on se maquille

Il y en a beaucoup qui ne veulent pas montrer leurs boutons, leur peau grasse, leurs cernes, leur gros nez ou encore leurs rides. C’est à vrai dire assez naturel d’avoir des complexes dans une société ultra normée comme la nôtre. On nous conseille en effet en permanence de faire disparaître ces « défauts » ; comme si nous ne pouvions pas être suffisamment beaux et belles tel.le que l’on est…

Le maquillage peut être une simple manière de s’exprimer, de se démarquer, de se mettre en valeur. Mais quand se maquiller arrête d’être un plaisir et devient une nécessité pour sortir, il faut tirer la petite sonnette d’alarme. Dans une utilisation systématique, voire obsessionnelle, sans quoi on ne bouge plus de chez soi, se cache probablement un manque de confiance en soi.

Le maquillage n’est qu’un symptôme dans ce cas là. En général pour s’accepter complètement et s’assumer sans maquillage, arrêter de se maquiller n’est pas la solution miracle. C’est en effet un long parcours. Il faut bien souvent être aidé.e de ses proches et/ou de professionel.le.s, afin de reprendre confiance en soi et en son apparence.

2 – Petit à petit s’assumer sans maquillage

Comme brièvement expliqué ci-dessus, se mettre à nu.e ne se fait pas forcément du jour au lendemain. C’est un processus qui demande beaucoup de volonté et un certain investissement en temps. Une technique revient ainsi beaucoup dans les témoignages des personnes qui ont arrêté le maquillage.

Elle ressemble à celle des personnes qui veulent arrêter de fumer : il s’agit d’éliminer artifice par artifice, petit à petit. Autrement dit, on se débarrasse d’un nouvel élément make up sur son visage, à chaque début de semaine : d’abord le mascara, ensuite le rouge à lèvres, puis le fond de teint. Chaque avancée peut représenter une petite victoire réellement satisfaisante.

3 – Être en bonne santé, c’est être beau/belle

Une personne en bonne santé est naturellement belle. On le sent quand on a passé une bonne nuit par exemple : on se réveille avec le visage plus frais. Afin de s’assumer pleinement sans maquillage, on peut donc miser sur les bienfaits du sommeil, en remplaçant sa routine matinale de maquillage par… une nuit prolongée !

La peau reflète aussi l’état interne de notre corps. Une peau réveillée est signe d’un bon système digestif et d’une hydratation suffisante. Si on apprenait plus à prendre soin de notre corps plutôt que de camoufler de supposés « défauts », on ressentirait sûrement moins le besoin d’adopter du maquillage.

4 – Faire de son complexe une qualité exceptionnelle

Assumer ses complexes pour en faire une force est plus facile à dire qu’à faire, on vous l’accorde. Mais l’effet est libérateur ! De plus, il n’y a rien de plus rayonnant qu’une personne qui vit bien avec ses « défauts » (ou du moins ce qu’elle prend pour un « défaut »).

Observez plus attentivement les visages des autres personnes autour de vous, vous verrez que vous n’êtes pas la seule personne à devoir gérer des complexes. Dès la minute où vous réaliserez que personne n’est parfait, plaire à tout le monde grâce à une peau parfaite vous paraîtra soudainement moins oppressant.

5 – Se rappeler que… tout le monde s’en fiche

Au final, personne ne prête autant attention à nos « défauts » que nous. Les gens ne le remarquent pas. En général ils ont la tête ailleurs et ont autre chose à faire que de vous scruter dans la rue, de vous juger. Il n’y a même sûrement que vous qui avez remarqué ce bouton d’acné sur votre menton. Ainsi, à la première tentative de sortie au naturel, on se rend compte assez vite que l’expérience n’a pas de conséquences dramatiques.

Hors de la rue, ça peut être plus complexe, c’est vrai. Surtout pour les plus jeunes en milieu scolaire, où les risques de moqueries des camarades ne sont malheureusement pas toujours que dans leur tête. Dans ce cas-là, il faut prendre son temps, ne pas se mettre de pression. Si on n’est pas prêt.e à créer et encaisser un buzz général, on peut revenir au point 2 : enlever progressivement des éléments de maquillage. Les camarades n’y verront que du feu !

6 – Prendre soin de sa peau autrement

Parfois, en plus de votre skincare routine, osez vous accorder des soins exercés par un.e professionnel.le. Leurs conseils peuvent en effet être très précieux lorsqu’on décide de passer au no make up.

Chaque peau est différente. Vous pourriez donc découvrir quelle crème, quel masque, ou exfoliant ferait totalement du bien à votre type de peau. C’est l’occasion aussi de vous offrir un massage facial, de tenter des choses durant le processus de mise à nu. Non seulement vous ressortirez avec une peau radieuse, mais vous vous exposerez davantage à votre beauté naturelle, n’est-ce pas merveilleux !

7 – Consommer moins, mais mieux

La plupart des cosmétiques sur le marché contiennent des produits chimiques perfluorés dangereux pour la santé. Afin de ne pas ruiner sa peau ou sa santé (et celle de la planète au passage), on peut s’informer sur des produits plus naturels ; quitte à les faire soi-même, en Do-It-Yourself.

En prime, en investissant dans de meilleurs produits et en se maquillant moins, on économise pas mal sur le long terme, et on fait moins de mal à notre environnement !

8 – Se complimenter à nu.e devant le miroir

Un dernier conseil : faire de l’amour de soi un rituel. Sur une base régulière, on peut se regarder dans le miroir, à nu.e, et s’auto-complimenter. On cherche ce qu’on aime chez soi, ce qui nous rend uniques, et on se booste l’égo à coup de « j’ai de beaux yeux, je sais ».

Ce n’est pas obligé d’être qu’à propos de son physique. On peut aimer aussi son courage, se féliciter pour les efforts accomplis. Ça se révèle très efficace pour s’apprécier à sa juste valeur, se connaître mieux et ainsi s’aimer comme on est.

Cindy Viallon
Cindy Viallon
Journaliste free-lance, mes sujets de prédilection sont les féminismes intersectionnels, la société et la culture. J’aime déconstruire l’actualité et briser les tabous une fois pour tous·tes !
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